Le président togolais, Faure Gnassingbé, a pris vendredi un décret accordant la grâce présidentielle à 1 064 condamnés en fin de peine. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Les bénéficiaires de cette clémence exceptionnelle ont été recensés dans les différents établissements pénitentiaires du pays et recouvrent leur liberté dès aujourd’hui. Une décision qui, selon le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, Mipamb Nahm-Tchougli, reflète « l’engagement du Chef de l’État à promouvoir des valeurs de réconciliation et d’humanité dans la gestion de la justice pénale ».
Grâce présidentielle, Une tradition de clémence
La grâce présidentielle, régulièrement octroyée à l’approche des fêtes de fin d’année, répond à une volonté de désengorger les établissements pénitentiaires, tout en offrant une seconde chance aux détenus jugés aptes à réintégrer la société. Cette année encore, la mesure touche des condamnés arrivés en fin de peine, sélectionnés sur la base de critères rigoureux.
Au-delà de l’acte symbolique, cette mesure de clémence participe à apaiser les tensions sociales et à promouvoir une vision inclusive du vivre-ensemble. Dans un contexte où la cohésion nationale reste une priorité, cette grâce présidentielle traduit la volonté de l’exécutif d’accompagner la consolidation de la paix et de l’unité.
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