Le chef de l’Etat togolais accorde la grâce présidentielle à quelques 808 prisonniers à la veille du 64e anniversaire de l’indépendance du Togo. Cette libération cadre avec la politique de désengorgement des maisons d’arrêt du territoire.
L’information a été annoncée à travers un communiqué signé par le ministre de la Justice et de la Législation, Mipamb Nahm-Tchougli.
« Huit cent huit (808) condamnés en fin de peine recensés dans tous les établissements pénitentiaires du Togo recouvrent immédiatement leur liberté. Cette mesure vise à permettre aux détenus de célébrer en famille, à renforcer les liens sociaux et à atténuer la surpopulation carcérale, comme l’indique le décret officiel de leur libération”, a indiqué l’autorité.
Cette décision reflète un geste de clémence et de réconciliation envers ceux qui ont été privés de liberté pour diverses raisons.
Prisonniers et inclusion
Elle s’inscrit également dans le cadre des efforts du gouvernement pour promouvoir l’unité nationale et le pardon, des valeurs essentielles pour le développement harmonieux de la société togolaise.
Pour les autorités togolaises, la libération de ces prisonniers est plus qu’une simple mesure administrative. Elle incarne l’esprit de pardon et d’inclusion, offrant une nouvelle opportunité à ceux qui ont été touchés par le système pénal.
C’est un pas vers la réintégration de ces individus dans la société et vers la construction d’un avenir plus juste et pacifique pour tous les Togolais.
De plus, cette libération permet de désengorger un tant soit peu les maisons d’arrêt du pays, généralement surpeuplées.
Rappelons qu’en octobre 2023, près de 1000 prisonniers avaient été également libérés, toujours par grâce présidentielle.
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