La chambre administrative de la Cour suprême a tranché. Dans une décision rendue publique la semaine dernière, la plus haute juridiction du pays a publié la liste définitive des candidatures retenues pour les élections municipales 2025. Sur les 520 listes soumises à validation, seules 494 ont été jugées conformes. Les 26 restantes, majoritairement issues de l’opposition ou de groupes indépendants, ont été invalidées.
Fait notable : même la formation au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), a vu sa liste rejetée dans la commune de Tone 1 (Savanes), aux côtés de celle de l’ADDI. Toutefois, ce sont les partis d’opposition qui paient le plus lourd tribut de cette vague d’invalidations.
Dans la région de la Kara, les candidatures de l’ANC dans les communes de Kozah 1 et 2 sont rayées des listes. La région Centrale enregistre également plusieurs rejets, notamment ceux du FDR à Blitta 2, ainsi que ceux des indépendants BIVALAA et MIC à Tchaoudjo 1.
Mais c’est dans les Plateaux que le couperet judiciaire s’est abattu avec le plus de force. ANC, FDR, UFC, CLE, DMP, UDS-Togo et ADDI y voient leurs listes recalées dans diverses communes, dont Amou, Haho, Ogou, Kpélé et Moyen-Mono.
Même le Grand Lomé n’est pas épargné : UFC, DMP, MPDD, NET, MCD et des indépendants comme TOVIA voient leurs ambitions locales stoppées nettes.
Les motifs de rejet sont variés : listes incomplètes ou surnuméraires, candidats non éligibles, erreurs de documents, doubles inscriptions ou non-paiement du cautionnement électoral.
À un mois du scrutin, cette décision réorganise considérablement le paysage électoral, affaiblissant de fait les chances de percée des forces contestataires face à la machine électorale du parti au pouvoir.
Les municipales 2025 sont prévues pour le 17 juillet prochain.
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