La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a entamé la phase d’apurement des listes électorales. Cette étape fait suite aux opérations de collecte sur le terrain et de compilation des inscriptions électeurs.
La démarche consiste à faire un croisement et une vérification des données biographiques et biométriques (noms, prénoms, photo, empreintes digitales, etc.) vise d’abord, à détecter de possibles inscriptions multiples et indus.
Déjà, quelques 91 mille dossiers de potentiels doublons ont été répertoriés. La CENI va procéder ensuite à leur traitement administratif.
Pour des listes électorales crédibles
Il s’agit là d’une opération recommandée par le code électoral en son article 61. Cette disposition stipule que lorsqu’il est constaté qu’un électeur est inscrit sur plusieurs listes, seule la dernière inscription est prise en compte. Dès lors, il est procédé d’office à sa radiation sur les autres listes.
« Lorsqu’un même électeur est inscrit plusieurs fois sur la même liste, il ne doit y subsister qu’une seule inscription, précise le code électoral », conclut l’article.
Quant à l’article 123, il relève les différentes dispositions pénales possibles encourues en cas de fraude liée à l’inscription sur les listes électorales.
A la suite de l’apurement en cours, la CENI procédera à l’affichage des listes électorales provisoires obtenues. Elle invitera alors les inscrits à aller les vérifier pour d’éventuelles réclamations. S’ouvre ainsi la période du contentieux sur les listes électorales.
La CENI ambitionne de parvenir à des listes électorales qui respectent le principe sacro-saint d’« un électeur, une voix », fondamental pour des élections crédibles.