Les entrepreneurs de forage du Togo se sont constitués en syndicat depuis 2017. Baptisé Syndicat des Entrepreneurs de Forage du Togo (SEFT), l’organisation a pour but de défendre les droits et intérêts des entreprises. Le premier bureau exécutif du Syndicat a été présenté à la presse mercredi à Lomé. Alfred Aguim qui coiffe une équipe de 14 membres fait le serment de changer le quotidien des entreprises de forage au Togo.
Le SEFT est le fruit d’une démarche de 3 ans. Né en 2017 à la suite d’un regroupement des acteurs directs de forage au Togo, le Syndicat regroupe 53 entreprises. Il s’est assigné plusieurs objectifs.
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Principalement, défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels des entrepreneurs, œuvrer au développement de la conscience professionnelle et à la qualité du travail des membres.
Il entend également maintenir entre ces membres les liens de fraternité et de solidarité, promouvoir les droits et devoirs de ses membres, défendre la liberté syndicale et assurer une action commune de ses membres et enfin régler les conflits entre les entreprises et les clients.
Il est doté d’un bureau exécutif de 14 membres pour une période de 3 ans. Ceci est chapeauté par Alfred Aguim.
« Loin de nous l’idée de revendiquer toute réalisation et de ramasser les lauriers de la progression en eau potable, nous voudrions relever simplement combien il est indispensable aujourd’hui pour un accompagnement sûr dans le but d’arriver à atteindre des Objectifs du Développement Durable, de se regrouper au sein d’un syndicat », a expliqué M. Aguim.
La présentation du bureau aux médias a été faite en présence des autorités locales et déconcentrées d’Agoè-Nyivé. Toutes ont apprécié l’initiative des foreurs du Togo qui selon elles va permettre d’amener de l’eau même dans les tréfonds les plus reculés.
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