Les syndicats des enseignants des universités publiques du Togo s’invitent désormais dans la résolution de la crise qui secoue l’Université de Lomé ces derniers jours. Jusque-là muets face à cette crise, le Syndicat National des Enseignants Supérieur (SNES) et le Syndicat de l’Enseignement du Supérieur au Togo (SEST) rompent le silence et donnent leur point de vue.
Dans un communiqué conjoint signé par Essohanam Batchana et Kokou Awokou, les deux syndicats ont d’entrée de jeu indiqué que la situation qui prévaut actuellement sur le campus universitaire de Lomé est causée par un appel à manifester d’un mouvement estudiantin en violation de la réglementation en vigueur.
Le SNES et le SEST déplorent ensuite la violence exercée par les manifestants sur certains enseignants et rappellent aux étudiants que toutes activités doivent se faire dans le cadre réglementaire en vigueur.
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« Il inadmissible que les étudiants s’introduisent dans les amphithéâtres et obligent manu militari à interrompre le cours », ajoute le communiqué.
Les syndicats des enseignants des universités publiques du Togo qui invitent les deux camps au dialogue exigent des autorités universitaires des mesures nécessaires pour la sécurité du personnel enseignant et au respect « scrupuleux » du calendrier universitaire.