Le Centre Régional pour Entretien Routier (CERFER) est dans une nouvelle phase de réforme. Ce centre est placé sous la tutelle des Ministères chargés des Infrastructures et des Travaux Publics des pays membres du Conseil de l’Entente. Il apporte beaucoup dans la formation des cadres pour la construction et l’entretien routier.
Ouro Djobo Samah, Directeur général du CERFER et ses collaborateurs ont présenté jeudi aux médias togolais les missions de ce centre régional. Par la même occasion, ils ont révélé les grands chantiers en cours pour le transformer en une référence. La volonté est d’amener le CERFER à œuvrer pour l’intégration régionale et au développement socio-économique des pays membres.
Pour Dr Samah la rencontre avec les médias vise à faire savoir que le CERFER fait continue la formation des cadres pour la construction et l’entretien routiers.
En effet, le CERFER est une organisation internationale du Conseil de l’Entente qui a pour but de former les techniciens spécialisés dans le domaine de l’entretien des routes, de la gestion et de la maintenance des engins et du matériel utilisé dans la construction des routes.
« Lorsqu’un étudiant vient ici, il doit sortir très-bien formé. Pour cela, nous avons un accompagnement de la Banque africaine de développement (BAD) qui nous a déjà permis d’acquérir un certain nombre d’équipements de haut niveau, de très bonne qualité, et le recrutement des professeurs également de haut niveau », a expliqué le Directeur Général du CERFER.
Jusqu’à récemment, les enseignants du CERFER n’avaient pas le niveau doctorat. Mais depuis un temps, ceux recrutés sont de niveau doctorat. Preuve que le centre reste engagé dans une réforme profonde pour réaliser la vision des chefs d’État de l’organisation.
Réformes au CERFER
Dans les réformes en cours au niveau du CERFER, il est prévu la réhabilitation complète des installations du centre. Il s’agit notamment des bâtiments scolaires, du bloc administratif, des dortoirs et de la clôture. Le centre de formation va également introduire un nouveau programme d’enseignement qui prend en compte les réalités actuelles.
En effet, le CERFER a principalement deux filières : le génie mécanique et le génie civil. Mais il est désormais ouvert des études sur les métiers des mines, ainsi que les métiers du chemin de fer.
Au niveau du Togo, le centre va collaborer avec l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) pour le développement. Les deux structures lancent un projet d’entretien routier et de parcours touristique de la ville de Lomé.
Ce sont les étudiants des deux écoles qui pilotent le projet. Le but est de mettre en valeur les différentes places touristiques de la ville de Lomé et à faciliter le tourisme dans la ville, particulièrement dans les différentes municipalités et collectivités locales.
Au CERFER, il y a le cycle de Brevet de Technicien (BT), le cycle de Brevet de Techniciens Supérieurs (BTS) avec deux filières opérationnelles que sont la formation des techniciens de Génie Civil et la filière de formation des techniciens de Génie Mécanique, ainsi que des licences professionnelles. Il s’agit des formations de 2 ans pour le BT et le BTS et d’un an pour les Licences Professionnelles.
Pour entrer dans ce centre de formation, un concours de recrutement est organisé dans tous les pays membres. La rentrée académique 2024-2025 est prévu le 3 octobre 2024. Le CERFER est créé en mai 1970 par le Conseil de l’Entente composé du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Togo. Il a déjà formé plus de 4000 techniciens.