La torture préoccupe encore au Togo. Une rencontre réunit depuis lundi et ce pour trois jours à Lomé, des acteurs de la société civile, des femmes et hommes défenseurs des droits humains et acteurs des médias dans ce sens. Ils recherchent des voies et moyens pour bouter hors du Togo toute pratique de torture.
Malgré les dispositions prises par le Togo, la torture persiste toujours. Le phénomène est toujours décrié dans certaines services notamment commissariats, gendarmeries et prisons civils où des citoyens sont encore victime de traitements cruels, inhumains et dégradants.
C’est pour redynamiser la lutte contre le fléau que le Collectif des Associations Contre l’impunité au Togo (CACIT) et l’Association Chrétienne pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) tiennent la rencontre d’échanges entre les différents acteurs.
{loadmoduleid 210}La rencontre veut identifier les problèmes liés à la convention de lutte contre la torture et répertorier les domaines nécessitant des réformes toujours dans le sens de lutte contre la torture.
« Quel que soit le pays, il y a toujours de délits de torture contre lesquels pour lutter, il faut avoir des règles, des mesures et des tactiques. Le Togo s’inscrit dans cette logique. Et pendant trois jours, il s’agira essentiellement d’échanges et de discussions pour dégager une stratégie globale pour lutter contre la torture », a indiqué le président du conseil d’administration du CACIT, Spero Mahoulé.
Le souhait est donc de mettre en place une plateforme constituée des organisations non gouvernementales et des départements gouvernementaux notamment les ministères de la justice et de la sécurité et le secrétariat au droit de l’homme pour une bonne collaboration.
Le Togo, déplore le président Mahoulé, a certes criminalisé la torture mais le problème demeure.