Le lundi 24 octobre dernier les cours ont repris aux universités publiques du Togo notamment de Kara et de Lomé. Avec les nombreux remaniements pour faire bouger les choses dans ce monde, les résultats escomptés semblent bien loin. En tout cas rien n’a encore changé en ce qui concerne le confort des étudiants.
Monté sur son vélo, Assiwou Banassim suit le cours du dehors depuis les claustras.
« Je ne suis pas arrivé en retard, et pourtant c’est seulement d’ici que je peux suivre le cours. C’est les conditions dans lesquelles j’ai étudié l’an dernier et ça ne change pas cette année. Y a de fortes chances qu’elles demeurent l’an prochain », déplore avec amertume le jeune étudiant en troisième semestre de sociologie.
Il demande que l’autorité pense au confort des étudiants. « Parce que franchement Étudier, je crois que c’est le rêve de beaucoup. Mais dans quelles conditions, c’est le découragement de tous », soutient-il.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Nicoué Broohm a reconnu il y a quelques mois l’incapacité des universités publiques à satisfaire la demande sans cesse croissante. L’université de Lomé à elle seule accueille plus de 40 000 étudiants cette année. L’Université de Kara n’est pas non plus épargnée par le problème.