Kossi Kabo a été porté à la tête de l’Association des Biologistes Médicaux du Togo (ABMT). Cette organisation est une fusion de l’Association pour la Promotion des Biologistes Médicaux du Togo (APBM-Togo) et l’Union Nationale des Techniciens Biologistes du Togo. Le congrès de fusion a lieu le 11 décembre à Lomé. Le président fait le serment d’œuvrer pour une biologie médicale de qualité au service de la population.
M. Kabo est élu pour un mandat de 3 ans. Pour le tout premier président de l’ABMT, s’investir pour donner le meilleur de soi reste une mission fondamentale.
« Tous mes efforts seront déployés pour vous représenter en tous lieux, en toute circonstance, contre vents et marées s’il le faut », a-t-il déclaré à chaud à l’intention de ses collègues biologistes.
Il annonce que son bureau aura pour défi majeur d’offrir une visibilité à l’association et contribuer à la promotion de l’emploi.
« La priorité des priorités c’est de donner de la visibilité à notre secteur. Nous sommes des potentiels créateurs d’emploi avant tout ! Ne l’oublions pas. C’est notre ADN d’entrepreneur : construire, bâtir, garantir. A l’heure où notre pays cherche à lutter contre le chômage de masse, je vous avoue que j’ai de la peine pour ceux qui n’ont pas compris que nous étions une solution rapide, efficace, pertinente pour créer de l’emploi vers les plus fragiles et, en plus, en faisant faire des économies à l’Etat », a détaillé M. Kabo.
Kossi Kabo sollicite l’engagement
Pour y arriver le président de l’ABMT a besoin de l’apport de tous. Il invite à cet effet à une sincère unité d’action pour sortir des sentiers battus.
Le congrès de fusion de l’APBM-Togo et de l’UNATEB-Togo a eu une portée internationale. Mis à part les biologistes togolais venus de tous les coins, la rencontre a enregistré également la participation des biologistes-techniciens du Bénin, Ghana, Nigéria et de la République Démocratique du Congo.
Pour les organisateurs, le congrès a été initié dans le but de fournir une meilleure qualité de diagnostic des pathologies et par ricochet une meilleure prise en charge des populations.
La fusion actée devra donc permettre de former l’ensemble des acteurs aux technologies de pointe, renforcer la surveillance épidémiologique pour une veille sanitaire, aider à atteindre l’accès universel aux soins de santé.
De même, elle devra contribuer à éradiquer la pauvreté par l’efficience du système sanitaire, permettre d’améliorer le plateau technique et le cadre d’accueil des laboratoires de biologie médicale.
La fusion aura aussi pour retombée de promouvoir la consommation responsable des médicaments sur la base des résultats d’analyse de biologie médicale.