Un hommage national sera rendu à Gnassingbé Eyadéma, disparu il y a 20 ans, avec une série de cérémonies qui auront lieu principalement à Kara. Pour l’occasion, plusieurs figures politiques africaines, dont Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi sont invités par Faure Gnassingbé, fils du défunt et actuel chef de l’État togolais.
Comme chaque année, des activités sont organisées pour honorer la mémoire de celui qui a dirigé le pays pendant 38 ans, laissant une empreinte durable sur le paysage politique togolais.
Les commémorations ont débuté à Lomé, avec un colloque international tenu à l’hôtel du 2 Février. Historiens, experts et figures politiques ont pris part aux discussions pour analyser l’héritage de Gnassingbé Eyadéma, une figure incontournable de l’histoire togolaise.
Ces échanges ont permis de revisiter les différentes facettes de son règne, marqué par des défis politiques, économiques et sociaux, mais aussi par des réalisations qui continuent d’influencer le pays.
Héritage de Gnassingbé Eyadéma
Le 4 février, une veillée de prière se tiendra à Pya, son village natal. Ce moment de recueillement réunira sa famille, ses proches et ses sympathisants, dans un cadre empreint de spiritualité.
Enfin, le 5 février, jour marquant l’anniversaire de sa disparition, un grand rassemblement est prévu au Palais des congrès de Kara. Des prières œcuméniques y seront organisées en sa mémoire, en présence de Faure Gnassingbé, qui dirigera personnellement cette cérémonie.
Deux décennies après sa disparition, Gnassingbé Eyadéma reste une figure majeure de l’histoire togolaise. Entre hommage appuyé et débats sur son bilan, ces commémorations seront une nouvelle occasion de mesurer l’impact de son long règne sur le Togo contemporain.
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