Dimanche dernier, à Lomé, le député sénégalais de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, a été blessé aux côtés de plusieurs leaders de l’opposition togolaise lors d’une conférence publique organisée par la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP). Ce rassemblement, initialement prévu pour être une rencontre pacifique, a été perturbé par l’arrivée soudaine d’individus assimilés à des miliciens.
Une rencontre citoyenne transformée en chaos
En déplacement à Lomé pour assister à la 3ᵉ session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour participer à cette réunion citoyenne organisée par l’opposition togolaise. Le but de cette rencontre était de favoriser un dialogue avec le peuple togolais. La réunion, tenue au siège de la CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains), a commencé de manière sereine, introduite par Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice de la DMP.
Les troubles ont éclaté lorsque Guy Marius Sagna a invité l’assistance à se lever pour chanter l’hymne national du Togo. C’est à ce moment-là que des individus infiltrés ont commencé à lancer des chaises en direction des invités, visant particulièrement Guy Marius Sagna, Brigitte Adjamagbo-Johnson, et Sambrini Targone. Ces derniers ont été blessés dans l’attaque. La violence s’est intensifiée, transformant l’enceinte du siège de la CDPA en un véritable champ de bataille.
Évacuation de Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna, blessé dans l’altercation, a été évacué d’urgence par deux militants présents et conduit dans une clinique de proximité pour recevoir les premiers soins. Pendant ce temps, les militants de la DMP tentaient de repousser les assaillants qui continuaient de semer le chaos.
Dans la confusion, des journalistes couvrant l’événement ont également été agressés, certains se voyant confisquer leurs téléphones par les assaillants. De plus, une dizaine de blessés ont été signalés parmi les participants, et plusieurs véhicules et motos garées à proximité ont été endommagés. Des pare-brises ont été brisés et des motos vandalisées par les agresseurs, qui semblaient exécuter un ordre précis.
Les violences ont eu lieu alors qu’une fourgonnette de la police effectuait des rondes à proximité sur le boulevard Félix Houphouët Boigny. Pourtant, les assaillants ont pu mener leur attaque et repartir sans être inquiétés, laissant derrière eux des dégâts considérables et un climat de consternation.
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