Jean Pierre Fabre a rencontré vendredi les chefs de quartier, les responsables des Comités de développement du quartier (CDQ), le Commissaire du Golfe 4. Occasion pour le maire d’Amoutivé de présenter le rapport de la réunion sur l’opération de désengorgement des rues tenue cette semaine avec le ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi. Des mesures ont été adoptées pour un désengorgement sans heurts.
Conformément à la volonté du gouvernement qui recommande aux maires d’intensifier la sensibilisation pour le désengorgement des voies publiques, la commune du Golfe 4 met en place une Cellule de gestion de l’opération.
Cette cellule placée sous la présidence du Maire regroupe les maires adjoints, les directions techniques de la mairie, les commissions de la mairie, les représentants chefs quartiers, des CDQ, des marchés, la police et la gendarmerie entre autres. Elle se penchera sur le budget de l’opération prévue pour une durée de 6 mois
La cellule commence sa mission le 13 février prochain. Elle entend réfléchir à la meilleure stratégie de désengorgement. Dans le Golfe 4, on estime qu’un déguerpissement forcé pourrait causer de torts aux citoyens plus qu’il n’en résout.
« Nous devons trouver la meilleure manière de régler ce problème sans heurter les populations, c’est-à-dire les commerçantes », a indiqué Jean Pierre Fabre.
Dans cet esprit, le maire révèle qu’au marché de Hanoukopé, les commerçants qui occupent les emprises seront invités à rentrer dans le marché. Des hangars sont y érigés pour combler les places vides pour éteindre ce secteur d’activité commerciale.
La mairie s’engage aussi à trouver des places à des commerçants qui vont être dégagés aux abords des voies publiques.
Jean Pierre Fabre va adopter une autre stratégie
Pour M. Fabre, le désengorgement des voies publiques fait partie des priorités de la commune du Golfe 4. Etant dans une démarche anticipative, la mairie n’a été surprise par le gouvernement mais trouve que la date butoir du 15 février serait suicidaire. Il fallait procéder autrement, soutient le leader de l’ANC.
«…J’aurais procédé autrement mais je ne suis pas le gouvernement. Procéder autrement va consister à une meilleure explication du projet et un moratoire plus long pour permettre aux citoyens de prendre des dispositions idoines », a regretté M. Fabre.
A la réunion du ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi avec les maires du Grand Lomé, le 07 février dernier, la commune du Golfe 4 assure avoir proposé au gouvernement d’accorder encore 6 mois aux occupants des voies publiques pour y quitter. Cette proposition aurait été catégoriquement rejetée.