Le recensement électoral conduit par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’est achevé jeudi dans la Zone 2. Malgré les contestations de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition, dont les représentants n’ont toujours pas intégré l’institution, les autorités togolaises continuent de dérouler les activités. Intervenant jeudi en Conseil des Ministres, le Chef de l’Etat togolais s’est dit satisfait du déroulement des opérations. Faure Gnassingbé a demandé par ailleurs aux services de sécurité et de justice de poursuivre les auteurs des incidents enregistrés.
Selon le communiqué du Conseil, le Chef de l’Etat a félicité les populations et tous les acteurs qui ont contribué au « bon déroulement du processus de recensement électoral mis en œuvre par la CENI » et qui s’est achève ce jeudi.
Le gouvernement indique que « malgré quelques difficultés techniques rencontrées et des incidents mineurs enregistrés, le processus a été conduit de façon satisfaisante ».
Au-delà de cette satisfaction, Faure Gnassingbé ne compte pas laisser passer les actes de vandalisme enregistrés par endroits et particulièrement dans la Préfecture de Tandjouaré.
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La même note du Conseil des Ministre renseigne qu’en ce qui concerne ces incidents, le président togolais a « instruit tous les services compétents, notamment les services de sécurité et de justice d’entreprendre toutes les démarches pour identifier leurs auteurs afin qu’ils répondent de leurs actes ».
« Le Chef de l’Etat a engagé le gouvernement à tirer tous les enseignements en vue de continuer à améliorer le processus électoral dans notre pays », lit-on dans le communiqué.
Rappelons que la Coalition de l’opposition a appelé les populations à se tenir à l’écart des opérations de recensement. Elle dénonce la fraude et exige son intégration à la CENI ainsi que dans les démembrements, un recensement biométrique et le recrutement d’un nouvel opérateur autre que Zetes.