La Fondation Afrique de Développement International (FADI) a lancé samedi à Lomé le tournoi Fraternité-Ghettos. L’initiative vise à détecter les talents cachés dans les ghettos et à montrer un regard solidaire envers ceux qui vivent dans ces milieux qui laissent à désirer. La compétition est dotée de coupe et réunit 24 équipes de la préfecture du Golfe et d’Agoè-Nyivé.
Le tournoi a démarré avec un match d’exhibition qui a eu lieu au stade municipal de JCA Agoè-Nyivé. Il va durer 3 mois et enregistre la participation de huit (8) clubs d’Agoè-Nyivé et seize (16) de la préfecture du Golfe.
Les matchs se jouent les week-ends sur le terrain de JCA Agoè-nyivé dans le but, non seulement d’occuper les pensionnaires des différents ghettos de la capitale pendant ces vacances mais aussi les amener à extérioriser le talent de football qui sommeille en eux.
« FADI a initié ce projet pour mettre en lumière les talents qui sont dans les ghettos sur tous les plans. L’accent est mis sur le football parce que nous voulons permettre à l’opinion de savoir, qu’il y a dans les ghettos, des gens qui ont la passion du foot et qu’ils sont d’ailleurs meilleurs dans la discipline », a expliqué Eugène Atigan.
Le chargé de communication du projet ajoute que le tournoi offre également l’opportunité de créer un brassage fraternel entre les différents ghettos, provoquer l’empathie de la population envers les frères, sœurs, amis et même membres de famille qui vivent aujourd’hui dans ces milieux peu enviables.
Fraternité Ghettos, une initiative de l’Ong FADI
FADI a pour président fondateur Germain Wona. L’entrepreneur togolais et député à l’assemblée nationale intervient dans plusieurs domaines avec cette ONG. Notamment dans l’éducation, la santé et le social.
Après le tournoi voire durant le tournoi, M. Wona et sa FADI vont discuter avec les habitants des divers ghettos des défis auxquels ils sont confrontés. L’idée est d’arriver à un développement inclusif et participatif avec tous les citoyens du Grand-Lomé.
« Il était important de faire en sorte que les uns et les autres reconnaissent un peu les valeurs qu’on peut découvrir dans les ghettos pour les mettre en contribution dans le cadre de ce que nous appelons développement durable et inclusif. Car pour nous, on ne peut pas arriver à cette fin s’il y a une partie de la population qui est marginalisée », a indiqué M. Atigan.
Conformément à cela, FADI s’engage à mettre en apprentissage certaines de ces populations, puis les insérer professionnellement pour leur autonomie financière.
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