La 8e édition du Festival international du film du Togo (FIFTO) a connu samedi son apothéose. Le bilan dressé par les organisateurs se révèle positif. Kossi Gbenyo Lamadokou, ministre de la culture et du tourisme a exprimé sa gratitude et sa satisfaction envers tous ceux qui ont œuvré pour la réussite. Des innovations sont annoncées pour les prochaines éditions.
Le Festival organisé par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNCIA), une structure du ministère de la Culture et du Tourisme, s’est déroulé du 3 au 10 août 2024 dans la capitale du Togo. Il a été placé sous le thème : « Cinéma togolais : de l’industrialisation à la professionnalisation ». Des professionnels du cinéma togolais, d’Afrique et d’ailleurs, dont la Côte d’Ivoire, invitée d’honneur ont marqué leur présence au cours de cet évènement.
Des ateliers et des conférences se sont déroulés sur des thèmes relatifs à l’évolution du cinéma togolais, comme le financement et la technologie, ainsi que des rencontres avec des producteurs, distributeurs et réalisateurs d’Afrique et d’Europe.
Plusieurs concours de longs métrages (pour les participants internationaux), de courts métrages (pour les participants nationaux), ainsi que le concours Clap Ivoire, ont meublé le programme. Les meilleurs de chaque catégorie ont reçu des prix allant jusqu’à 1 million de FCFA.
« Le FIFTO 2024 a pu récompenser 4 long métrages en compétition internationale plus 2 prix interprétation féminine et masculine. En compétition nationale court, deux films courts métrages professionnels et deux films d’écoles et d’ateliers sont primés. Quant aux films présentés au concours clap ivoire, deux films courts métrage sont récompensés. Chaque prix est composé, selon sa nature, d’une enveloppe financière, d’un trophée d’une attestation », a expliqué Essohanam Koutom, directeur du CNCIA.
Diversité culturelle avec FIFTO
Selon le Dr Kossi Lamadokou, le FIFTO 2024 a célébré la diversité culturelle en mettant en valeur le patrimoine national, et positionner le cinéma togolais sur la scène mondiale. Ceci en droite ligne avec l’ambition du pays de créer un secteur cinématographique dynamique, capable de se rendre visible sur la scène internationale tout en restant fidèle à son identité culturelle.
Le ministre a également abordé la question de la consommation locale de produits culturels. Il a affirmé que le Togo est désormais prêt à offrir des films nationaux de haute qualité dans ses salles de cinéma.
« Les acteurs sont prêts, et nous avons désormais des produits nationaux de qualité que le public togolais pourra découvrir », a-t-il conclu. En termes de perspective, le comité d’organisation s’engage pour continuer à promouvoir l’innovation technologique dans le cinéma togolais. L’objectif est d’atteindre 10 000 spectateurs pour la prochaine édition et d’élargir davantage la sélection de films internationaux.
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