Le Sommet Islamique Arabo-Américain qui a réuni depuis samedi une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernements s’est achevé dimanche à Riyad. Le président togolais, Faure Gnassingbé a pris activement part aux travaux qui ont abouti à la création d’un centre international de lutte contre l’extrémisme.
Établir un nouveau partenariat pour faire face à l’extrémisme et au terrorisme et de « prôner des valeurs de tolérance en vue de renforcer la sécurité, la stabilité et la coopération, au service des peuples. Voilà l’objectif assigné à la rencontre.
Sa Majesté Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, Roi d’Arabie Saoudite a indiqué à l’entame des travaux que « les pays du Golfe concluent avec les Etats-Unis un accord historique avec la création d’un centre international de lutte contre l’extrémisme ».
Le Sommet a été l’occasion pour plusieurs leaders du monde musulman de lancer un appel à mutualiser les efforts en vue « d’assécher toutes les sources de financement du terrorisme».
En ce qui concerne le Togo, les autorités expliquent que plusieurs raisons motivent sa participation à ce sommet.
« Le Togo fait partie de la coalition islamique antiterroriste lancée en décembre 2015 par l’Arabie Saoudite et qui comprend 34 pays d’Afrique et d’Asie. Le Togo est également membre depuis 1997 de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), la deuxième plus grande organisation intergouvernementale après les Nations unies avec 57 Etats membres éparpillés sur 4 continents», lit-on dans une note de la Présidence togolaise.
La même source avance également la volonté sans cesse renouvelée de Faure Gnassingbé pour la paix au Moyen Orient, la coexistence pacifique des peuples à travers le monde.
Soulignons qu’en marge du sommet, le chef de l’Etat togolais s’est entretenu sur des sujets d’intérêt commun avec plusieurs de ses pairs, notamment Patrice Talon du Bénin, Alpha Condé de la Guinée, Macky Sall du Sénégal.