Faure Gnassingbé a réitéré vendredi son engagement à lutter contre le terrorisme et à protéger davantage l’intégrité du territoire togolais. C’était à l’issue d’une descente qu’il a faite dans la région des Savanes après l’attaque meurtrière dont ont été victimes les populations de Blamonga, Tchimouri et de Lidoli dans la nuit du 14 au 15 juillet. Sur les lieux du drame, le Chef de l’État a eu le point de la situation et a requinqué les militaires.
Le déplacement de Faure Gnassingbé dans la région des Savanes est intervenu vendredi matin après que la tristesse nouvelle de la descente punitive des terroristes a été répandue comme une trainée de poudre. Il a d’entrée de jeu reçu sur place le rapport de cette nouvelle attaque qui a fait plus d’une vingtaine de morts. Le chiffre exact n’est pas encore connu.
Faure Gnassingbe a ensuite encouragé et réitéré son soutien aux forces de l’ordre et de sécurité engagé dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Togo.
Par la même occasion, il a exprimé ses condoléances et témoigné de sa compassion aux familles des victimes avant de réconforter les blessés.
« En ces moments d’affliction, je réaffirme ma détermination à lutter contre le terrorisme afin de protéger nos populations et grandir la paix et la quiétude sur toute l’étendue du territoire national », a tweeté, M. Gnassingbé après sa visite.
Faure Gnassingbé a dû quitter Evala
C’est une visite imprévue du président de la République qui est à Kara depuis la semaine dernière pour les luttes Evala. Faure Gnassingbé avait prévu assister vendredi aux finales des plus grands cantons de la Kozah notamment Lama, Pya, Landa.
Les attaques menées à Blamonga dans le canton de Koundjoaré et à Kpemboli dans le canton de Pogno dans la nuit de jeudi à vendredi ont fait une vingtaine de morts selon le bilan provisoire.
Des informations indiquent que les terroristes ont fait le tour des maisons en faisant sortir les habitants pour les égorger. Pris de panique, les rescapés ont fui leur domicile pour se mettre à l’abri dans les localités environnantes.
On dénombrait vendredi déjà des dizaines de déplacés.