L’université de Lomé abrite depuis mardi un colloque scientifique international sur l’économie bleue. Cette initiative, une première du genre, se veut une plateforme pour les chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants souhaitant contribuer à la réflexion sur l’économie bleue en Afrique. La rencontre vise à explorer des enjeux relatifs entre autres au changement climatique et à la pollution tout en mettant en lumière les opportunités offertes par l’économie bleue pour le développement socio-économique des États africains.
Le colloque est organisé par l’Université de Lomé, en collaboration avec l’Unité de Recherche en Sociologie Appliquée et Fondamentale (URSAF), le Centre de Recherche en Économie Appliquée et Management des Organisations (CREAMO) et le Centre Intercompétences de Recherches et d’Analyses en Dynamique des Organisations Africaines (CIRADOA). Il se tient du 19 au 21 novembre prochains.
Il fait suite au constat selon lequel, l’économie bleue, qui a émergé comme une alternative de développement pour les pays africains depuis les années 2010, englobe toutes les activités économiques liées aux ressources aquatiques, y compris celles des océans, des mers, fleuves et lacs. L’Afrique, avec ses 38 États côtiers, possède alors un potentiel énorme pour développer cette économie, mais fait face à divers défis tels que le changement climatique, la pollution et la mauvaise gouvernance.
Enjeux, défis et perspectives de l’économie bleue en Afrique.
Ce colloque vise donc à explorer ces enjeux tout en mettant en lumière les opportunités offertes par l’économie bleue pour le développement socio-économique des États africains.
Le colloque est placé sous le thème « Enjeux, défis et perspectives de l’économie bleue en Afrique ». Il contribue à renforcer la dynamique de recherche et met en relation action publique et recherche entre administration publique et université, selon Kanka-Malik Natchaba.
« Ce colloque est une opportunité unique pour nos pays de mettre en avant les interactions nécessaires entre la recherche et l’économie bleue afin d’exploiter l’immense potentiel de nos ressources en eau douce et marines », a ajouté le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Stratégie nationale pour la mer et le littoral
La rencontre offre l’occasion aux différents acteurs concernés par la thématique de discuter de 6 principaux thèmes. Les paradoxes de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’économie bleue, Économie bleue et droit, Comptabilité bleue, Gouvernance des océans et croissance bleue, Adaptation au changement climatique et Penser avec le golfe de Guinée.
Dans son allocution de circonstance, Stanislas Baba a précisé que la stratégie nationale pour la mer et le littoral à l’horizon 2030 a défini 4 objectifs qui s’articulent autour de la transition écologique, du développement de l’économie bleue, de la préservation d’un littoral attractif et de la mise à disposition d’un vivier de compétences nationales.
« Pour atteindre ces objectifs, il est indispensable de connaître rigoureusement ce milieu naturel, sa biodiversité et ses ressources, ainsi que ses interactions avec l’atmosphère et l’interface hydrosphère », a partagé le ministre conseiller pour la mer du président de la République.
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