Les investissements en ligne n’ont pas droit au Togo. Du moins pas pour le moment. C’est ce que relate en substance un communiqué de Georges Essowe Barcola, ministre de l’économie et des finances qui dément l’information laquelle, il est proposée officiellement des cryptomonnaies aux togolais.
Depuis quelques jours, un message attribué au ministère de l’Economie et des Finances indique qu’il est proposé des sessions d’investissement en ligne sur les cryptomonnaies aux citoyens.
«Il s’agit d’une tentative grossière d’escroquerie et le ministère dément formellement être à l’origine de cette initiative », a signifié M. Barcola dans un communiqué diffusé samedi
L’ancien directeur général de la Lonato rappelle au public que les communications du ministère se font à travers les voies officielles, dont notamment les médias publics.
Georges Barcola au sujet des Cryptomonnaies
En 2021, le ministère de l’économie et des finances avait ordonné la suspension des activités de sociétés de placement d’argent au Togo.
Ces structures exerçaient l’activité de collecte de fonds du public et d’octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d’e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de cryptomonnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements allant jusqu’à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d’intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique.
Il s’agissait entre autres, de Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).
Le refus d’obtempérer a contraint le gouvernement à mettre la main sur les directeurs généraux de chacune de ces sociétés d’investissements en ligne. Certains ont disparu et d’autres croupissent toujours en prison. Cette sanction pourrait être appliquée dans ce cas de figure aussi.
« Nous appelons la population à la vigilance et mettons en garde les auteurs de tels documents qu’ils s’exposent à la rigueur des lois et règlements en vigueur dans notre pays », a averti Essowe Barcola.
Il réitère par la même occasion son engagement à protéger les citoyens contre ces pratiques et reste disponible pour toute information complémentaire.
Cliquez-ici pour nous rejoindre sur notre chaîne WhatsApp