Le Général Damehame Yark qualifie d’acte crapuleux la mort du jeune Dodji Koutwati intervenue à Adakpamé le mercredi au moment du couvre-feu. Le ministre de la sécurité et de la protection civile « reconnaît» que le défunt a été victime des sévices corporels mais écarte pour l’heure l’idée d’une quelconque bavure policière.
Dodji Koutwati a été retrouvé mort roué de coups derrière le centre de santé d’Adakpamé.
L’article précisait que le jeune homme d’environ 40 ans serait sorti un peu dans la nuit de mercredi pour aller faire ses besoins et aurait eu la malchance de tomber sur la Force spéciale anti-pandémie Covid-19.
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La victime a présentait un visage ensanglanté avec des hématomes, l’œil de droit complètement couvert de sang et de sable. Une version que confirme le ministre en charge de la sécurité.
« L’examen du corps relève des hématomes sur tout le corps laissant présumer de sévices corporelles au moyen de bâton » précise un communiqué du ministre.
Selon le Général Yark, il s’agit d’un acte crapuleux extrêmement grave qui mérite d’être élucidé.
« Le ministère de la sécurité et de la protection civile a instruit la gendarmerie nationale de diligenter une enquête pour retrouver dans les plus brefs délais les acteurs de cette barbarie », ajoute le communiqué.
Rappelons que la mort du jeune Dodji a provoqué une manifestation spontanée jeudi à Adakpamé. Les populations qui accusent les forces de l’ordre et de sécurité, déployés pour le couvre-feu dans la zone sont sorties exprimer leur mécontentement au moment où l’enterrement du regretté se déroulait.
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