Les candidats au concours de recrutement général pour le compte de la fonction publique, session 2022 ont composé le weekend dernier. Les épreuves ont été proposées selon les domaines respectifs. Si tout s’est bien déroulé dans la majorité des cas, les candidats juristes privatistes grincent les dents. L’épreuve proposée ne serait pas de leur ressort. Et alors que plusieurs évoquent une reprogrammation, rien à signaler pour l’heure du côté du ministère de la fonction publique.
« Les Lois injustes », c’est le sujet qui a été retenu en dissertation pour les juristes privatistes ayant participé à ce concours national de recrutement de fonctionnaires.
Cette épreuve d’une durée de 3 heures et de coefficient 3 à laquelle ont été soumis les candidats de la catégorie A2 fait toujours débat au sein de l’opinion.
« L’épreuve de notre spécialité n’est rattachable à aucune branche du droit privé », a écrit un candidat qui a relancé les débats sur les réseaux sociaux.
Alors qu’on pensait qu’il y aurait un souci de confusion d’épreuve avec celle de l’autre spécialité de droit, on rassure que le sujet proposé aux juristes publicistes ressort valablement de leur programme de formation. Ils ont été interrogés sur une partie du droit qui évoque la Responsabilité ; ce qui est normal selon plusieurs avis.
Un détail du concours de la fonction publique
Les réactions continuent de plus belle au sujet de cette épreuve. En effet, ce samedi-là, sur demande des surveillants, les candidats ont été obligés d’attendre un peu longtemps avant de se pencher sur l’épreuve.
« Il doit avoir forcément quelque chose d’anormal. Parce que quand l’épreuve a été partagée, les surveillants nous avaient dit d’attendre. Nous avons beaucoup attendu avant de démarrer. Et moi je pense c’était dans le but de changer le sujet, mais si cela n’a pas été fait, c’est peut-être parce que les administrateurs se sont dits que ça pourrait chambouler beaucoup de choses », a confié une candidate.
Comme cette candidate, beaucoup ont pensé la même chose et continuent d’ailleurs par croire qu’il y aurait une reprogrammation. Mais du côté du ministère de la fonction publique, aucune réaction actuellement à ce sujet.