Le Colonel Bitala Madjoulba a été inhumé vendredi 8 mars 2024 dans son village natal à Siou dans l’intimité familiale. Les obsèques de l’ex-Chef Corps du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (1er BIR) ont enregistré la participation du président togolais, Faure Gnassingbé.
Après la veillée funèbre de Lomé le 6 mars et une autre veillée le 7 mars à Siou, le Colonel Bitala Madjoulba a été conduit vendredi en sa dernière demeure.
C’était suite à une messe dite en l’Église Immaculée Conception de Siou. La messe a été présidée par Mgr Jacques Longah, l’évêque de Kara.
C’était en présence du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, de nombreux membres du gouvernement dont Colonel Calixte Madjoulba (ministre de la sécurité et frère aîné du défunt), de Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique et membre de la famille du défunt), de la haute hiérarchie militaire notamment du Général Tassanti Djato (Chef d’Etat-major général des Forces armées togolaises).
Il y avait également Alphonse Waguena, le représentant du Togo auprès de la Francophonie avec résidence au Gabon. Sans oublier les enfants du défunt et des membres des familles parentes et alliées.
Bitala Madjoulba, un brave officier des FAT
Ce sont les officiers de la 2e promotion de l’école de formation des FAT (EFOFAT) qui ont lu l’oraison funèbre de l’armée. Ils ont loué la bravoure de cet officier émérite de l’armée togolaise. Pendant l’oraison de la famille a été lu par le fils de l’illustre disparu.
Le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er Bataillon d’intervention Rapide (BIR), avait été retrouvé mort dans son bureau le 4 mai 2020 au lendemain de l’investiture du président Faure Gnassingbé. Il avait 52 ans. L’autopsie du corps avait révélé une blessure par balle.
7 militaires ont été jugés par un tribunal militaire en novembre dernier pour assassinat, complicité d’assassinat, complicité d’entrave au bon fonctionnement de la justice et complot contre la sécurité intérieure de l’Etat.
Le général de division Abalo Kadangha, ancien chef d’Etat-major général des forces armées togolaises y a écopé de 20 ans de réclusion contre les 50 ans requis par le ministère public. 2 autres militaires, dont le chauffeur de la victime, ont été condamnés à 15 ans de prison et 2 autres à 5 ans d’emprisonnement. 2 autres accusés ont été acquittés.