L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) vient de réagir à l’information selon laquelle des pharmacies auraient refusé de vendre des produits aux assurés. Se confiant à nos confrères de Africa Rendez-vous, les premiers responsables de cette structure ont souligné que l’information n’est qu’un canular. Myriam Dossou-d’Almeida, la Directrice de l’institut pourrait même faire une sortie médiatique très bientôt pour démentir l’information.
Tout est parti d’une supputation selon laquelle trois des quatre pharmacies que compte la ville de Dapaong ont refusé de servir les assurés INAM. Selon cette rumeur, la pharmacie du CHR qui était plein de produits est à présent vide et que tous assurés se rabattent sur la pharmacie Savana où il faut faire des heures d’attente avant d’être servi.
Cette information qui malheureusement continue de faire le tour sur les réseaux n’est qu’une fausse information, selon les responsables de l’INAM.
« La circulation de ce message tendant à faire croire que les pharmacies rejettent les assurés de l’INAM, est fausse. Le dépôt de pharmacie le Soleil n’étant pas conventionné, naturellement, les assurés de l’INAM ne pourront pas y se faire servir les médicaments », a confié le responsable communication de l’INAM à nos confrères.
Il ajoute que dans le souci de permettre à tous les ses assurés de se faire prendre en charge sur toute l’étendue du territoire national, l’INAM a signé des conventions de partenariat avec l’Ordre national des pharmaciens et des pharmacies à travers tout le pays.
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A Dapaong, particulièrement l’INAM a conventionné avec la pharmacie « Le Sauveur » et la pharmacie « Savana ». Le CHR étant conventionné, sa pharmacie en fait aussi automatiquement partie. Donc trois (3) pharmacies conventionnées dans la ville de Dapaong.
L’information a été confirmée par le Coordonnateur régional des savanes de l’INAM qui souligne que la pharmacie le Sauveur a toujours pris en charge les assurés. L’autre preuve vient de la vérification du service offert de la date du 1er au 17 février 2018 qui montre que « Le Sauveur » a effectivement vendu des produis aux assurés INAM détenteurs de carnets de soins.
Par ailleurs, lorsqu’un médecin de la place a été joint par nos confrères d’Africa rendez-vous, l’hypothèse selon laquelle la rupture du stock des produits spécifiques dans ces pharmacies pourrait amener les abonnés à penser à un refus obstiné de l’INAM de les servir a été avancée.
« Cela arrive souvent ici dans les autres pharmacies mais ce n’est que question de jours et la situation revient très vite à la normale », a-t-il dit.
A INAM, cette rumeur de nature à « discréditer » l’institution passe mal. Il entend faire une sortie médiatique dans les prochains jours pour se prononcer officiellement sur le sujet.
