L’enquête sur le décès du Colonel Bitala Madjoulba n’avance véritablement pas. Dix semaines après cet assassinat, nous apprenons que les autorités togolaises ont sollicité la France pour des expertises balistiques. Objectif, tenter d’identifier le ou les auteurs du crime.
75 pistolets et leurs cartouches ont été saisis et envoyés en France fin juin pour les expertises balistiques demandées à la justice française. L’information est donnée par Rfi qui assure que c’est le Colonel Calixte Batossie Madjoulba, l’ambassadeur du Togo en France et frère aîné de la victime, qui a remis les scellés à la justice française.
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Les expertises balistiques devraient permettre de « comparer la balle retrouvée sur le corps de la victime avec celles des armes appartenant à des militaires du camp ».
Cette démarche des autorités togolaises révèle que le ou les assassins du Colonel Bitala Madjoulba ne sont toujours pas identifiés. De même que la raison de l’assassinat du commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR).
Des hypothèses sont tout de même évoquées. Sur la liste, des rivalités ethniques au sein de l’armée, un règlement de compte en lien avec de possibles trafics ou encore un message adressé au clan présidentiel.
Rappelons qu’à ce jour, personne n’a été arrêtée dans le cadre de l’enquête judiciaire. Mais l’on ignore tout de l’enquête militaire qui est également en cours.
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