Pour une approche basée sur les droits de l’homme dans l’action publique, le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a organisé jeudi à Lomé une table ronde de validation des indicateurs avec les organisations de la société civile, les médias et acteurs étatiques. Le travail effectué servira au suivi de la mise en œuvre de l’approche basée sur le droit de l’homme (ABDH) dans les programmes et politiques de développement.
L’activité s’inscrit dans le cadre du projet « initiative pour le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) ».
« Cette table ronde est initiée afin de permettre, grâce à un travail de synergie de nous tous ici présents, l’harmonisation desdits indicateurs pour une avancée vers la mise en œuvre de l’approche basée sur les droits de l’Homme (ABDH) dans les programmes et politiques de développement au Togo », a rappelé Ghislain Koffi Nyaku, directeur exécutif CACIT.
Au total, 50 acteurs issus des organisations de la société civile, des médias et des institutions étatiques étaient regroupés pour une journée à Lomé.
L’action publique à l’ère de l’ABDH
Il a été question au cours de cet atelier de validation de rendre disponible les indicateurs devant servir au suivi de la mise en œuvre de l’approche basée sur le droit de l’homme dans les programmes et politiques de développement.
Les travaux effectués restent dans la continuité des activités organisées lors des ateliers tenus les 15, 16 et 17 puis les 20, 21 et 22 décembre 2021. Ces deux ateliers de renforcement des capacités, ont été organisés à l’endroit des organisations de la société civile, des médias et des acteurs étatiques. Ceci, en vue de les familiariser sur l’ABDH et de promouvoir cette approche afin de sa prise en compte dans l’élaboration et le suivi des politiques et programmes de développement.
Ces rencontres ont permis le renforcement des capacités de plusieurs acteurs sur l’ABDH, et constituer un vivier d’acteurs engagés sur les thématiques de l’ABDH, le CCAP et l’importance de la redevabilité des gouvernants.
Tout cela a conduit durant les rencontres à la définition des indicateurs avec l’aide d’un consultant qui devra servir à suivre la mise en œuvre de l’approche sur la base de six domaines retenus. Notamment, l’équité, égalité, genre et autonomisation de la femme, l’éducation et la formation professionnelle, la santé et l’amélioration du cadre de vie, le développement local, la protection sociale et civile, la justice équitable et les droits humains.