Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale a été reçu mardi à Lomé par le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé. Cette visite du diplomate malien intervient au lendemain de la sortie de son pays de la CEDEAO. Avec le président togolais, il a discuté des sujets d’intérêt commun à leurs deux pays.
Selon le communiqué de la présidence togolaise, Abdoulaye Diop a fait au Président de la République, le point de la situation sociopolitique au Mali.
Il a également évoqué avec le chef de l’État les questions de paix et de sécurité ainsi que les derniers développements politiques et institutionnels dans la sous-région.
Dimanche dernier, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont annoncé leur retrait avec effet immédiat de la CEDEAO.
Les trois pays ont des relations tendues avec l’institution sous régionale depuis que des militaires y ont pris le pouvoir par des coups d’Etat, en 2020 au Mali, en 2022 au Burkina Faso et en 2023 au Niger. La Cedeao les a suspendus de ses instances et a pris de lourdes sanctions contre le Mali et le Niger ; elle est allée jusqu’à menacer Niamey de recourir à une intervention militaire.
Abdoulaye Diop salue Faure Gnassingbé
Point n’est besoin de le rappeler. Le Togo est l’un des rares pays que les autorités de la transition malienne écoutent. De quoi en faire un président aussi incontournable mais critiqué dans certains pays de la région.
L’implication du chef de l’Etat dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens, accusés de mercenariat par Bamako, reste un fait fulgurant.
Le chef de la diplomatie malienne a remercié à l’occasion, le Président de la République pour son implication pour un heureux aboutissement de la transition politique dans son pays et son engagement pour la consolidation de la paix et de la stabilité dans la région.