La Police vient de mettre la main sur des malfrats auteurs des cas de vols commis sur des passagers à bord de taxis dans la ville de Lomé et ses environs. Ils sont 5 individus dont 2 femmes, tous de nationalité togolaise, à être interpellés.
Les intéressés sont Koffi, âgé de 51 ans, Komlan Jean-Pierre, âgé de 56 ans, Dédé, âgée de 22 ans, Komla Atsu, âgé de 50 ans, et de Akossiwa Tina, âgée de 32 ans.
Selon la police nationale, les nommés ont été identifiés et interpellés le lundi 27 mars 2023 aux environs de 07 heures pendant qu’ils se préparaient encore pour une de leurs opérations habituelles à Agoe-Nyivé, où ils devaient se servir d’une voiture de cinq places immatriculée TG-4592-BA.
« Leur mode opératoire consiste à proposer leur service de transport public à des clients ciblés. Une fois à bord du taxi, le conducteur fait bouger son siège dans le but de créer une situation d’inconfort aux autres passagers. Généralement, les deux dames complices commencent alors par se plaindre d’être coincées ou d’avoir mal aux pieds. Ceci dans le but de détourner l’attention de leurs cibles et de les dépouiller de leurs biens », décrit la Police Nationale.
Des malfrats rusés
Naturellement, une fois l’opération réussie, l’auteur du vol fait discrètement signe au chauffeur. Celui-ci fait savoir aux passagers qu’il n’est plus en mesure de continuer le trajet, car il risque d’être interpellé par les agents du contrôle routier pour surcharge. Aussitôt, ils débarquent les victimes et quittent immédiatement les lieux.
Souvent, les passagers ne constatent qu’ils ont été volés qu’après le départ des malfrats.
On apprend aussi que le mardi 28 février 2023, ils ont soustrait la somme de 2 000 000 de francs CFA à une dame qui avait pris leur taxi à hauteur d’Agoè-Zongo pensant que le véhicule se rendait à Atakpamé. De même, le jeudi 23 mars 2023, ils ont dépossédé un homme de la somme de 700 000 francs CFA non loin du cimetière d’Agoé-Atsanvé.
« Ces présumés voleurs seront présentés au Procureur de la République pour répondre de leurs actes. Les investigations se poursuivent en vue de l’interpellation des autres membres du réseau », a rassuré la police nationale.