Quatre étudiants de l’Université de Kara (420 km de Lomé) arrêtés le 8 mai dernier lors des manifestations pour la réclamation des bourses et allocations de secours ont été jugés vendredi par la Cour d’appel de Kara. Dans son délibéré, la Cour a décidé de les condamner à 4 mois de prison assortis de sursis. En conséquence, ces étudiants recouvrent leur liberté et peuvent désormais reprendre les cours.
La mobilisation a été forte ces derniers jours et l’union sacrée des étudiants de l’Université de Kara a fini par payer. Les étudiants Bartche Gnimpale, Lemou Essotolom, Oudji Komi et Sepama Inoussa arrêtés et écroués à la prison civile de Lomé depuis le 8 mai dernier recouvrent leur liberté.
Ces étudiants arrêtés au cours des manifestations pour la réclamation des bourses et allocations de secours ont été accusés de rébellion, d’outrage envers les agents de forces de l’ordre dans l’exercice de leur fonction et de participation à la manifestation illégale.
{loadmoduleid 210}
A l’issue de l’audience, la Cour a décidé de les condamner à une peine d’emprisonnement de 4 mois assortie de sursis. Une décision qui leur permet de recouvrer leur liberté après plus de 10 jours de détention.
Depuis leur arrestation, les mouvements estudiantins et les délégués de l’Université de Kara n’ont jamais cessé de mobiliser les étudiants pour obtenir leur libération. Plusieurs démarches avaient été entreprises en direction des autorités universitaires dans ce sens. Des journées « campus mort » ont été organisées et les activités pédagogiques ont été à plusieurs reprises paralysées.
Vivement que la libération de ces 4 étudiants ainsi que le décaissement, il y a environ deux semaines, des bourses et allocations vont ramener la sérénité à l’Université de Kara.