Ils ont cru aux promesses mirobolantes de Q-NET et viennent d’en faire les frais. Plus de 120 jeunes Béninois ont été interpellés il y a quelques jours par les forces de l’ordre et de sécurité togolaises. Il s’agit des jeunes abusés et dépouillés de leurs moyens et qui ont été entraînés à leur tour pour embarquer dans l’arnaque des populations togolaises. Interpol a été saisi et ils sont sur le point d’être déportés.
Nous en parlons il y a seulement quelques jours. Avec les sociétés de marketing en réseau, la tentation est grande et la désillusion est immédiate.
Une colonie de jeunes béninois, plus de 120 selon nos informations, a été embarquée dans la périlleuse aventure Q-NET. Alors qu’ils croyaient que leur souffrance prenait fin avec leur adhésion, c’est le pire qui vient de leur arriver.
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En effet, ils ont été recrutés dans le réseau par une connaissance à eux qui leur a fait payer à Q-NET 300 000 Fcfa pour certains et 400 000 Fcfa ou encore 480 000 pour d’autres. Ils ont ensuite été affectés au Togo, précisément à Atakpamé et ses environs dans la région des Plateaux au Togo pour convaincre les populations togolaises à engager leurs fortunes dans l’aventure Q-NET.
L’aventure est finalement ambigüe pour ces 120 jeunes qui ont été arrêtés par la police togolaise. Interrogés, certains d’entre eux ont confié aux forces de sécurité avoir versé 480000f en espèces depuis deux mois mais n’ont gagné que 18 000 Fcfa en monnaie électronique.
Une arnaque à la séquestration bien organisée
Le procédé de ce réseau d’arnaque consiste à convier plusieurs jeunes béninois, togolais, ghanéens et ivoiriens dans les pays de la sous-région en mettant en avant la possibilité pour eux de gagner de l’emploi.
Avant, ils sont obligés de verser jusqu’à 600 000 Fcfa aux membres du réseau. Une fois qu’ils se retrouvent hors de leur pays, ils sont dépouillés de tout ce qu’ils possèdent. Séquestrés, ils sont ainsi contraints de faire venir dans le réseau d’autres jeunes à qui ils font croire qu’il y a des possibilités de travail ou d’investissements.
Le cercle devient ainsi infernal. Certains jeunes de la sous-région, dont les béninois sont ainsi obligés de croire en l’impossible.
Dans le cas d’espèces, les autorités togolaises ont confié à Togobreakingnews.info que Interpol Cotonou a été saisi pour toutes fins utiles.
Il nous revient par ailleurs que plusieurs jeunes togolais se trouvent dans le même cas au Ghana, et sont dans l’impossibilité de regagner le Togo parce qu’ayant tout perdu dans l’aventure Q-NET.
Il est de bon ton que les autorités béninoises, togolaises, ghanéennes et ivoiriennes réfléchissent sur cette question et trouver une solution à ce phénomène qui tend à devenir la gangrène de la sous-région.
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