Sandra Johnson, la Ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République a lancé le 8 mars dernier le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit » édition 2024 de la Banque mondiale. C’était en présence de Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Dans ce rapport, le Togo se hisse à la première place en Afrique et se classe 19e sur le plan mondial.
L’étude de la Banque mondiale vise à éclairer les discussions politiques sur les moyens de supprimer les restrictions légales aux femmes et de promouvoir la recherche sur la façon d’améliorer leur inclusion économique. Le rapport de 2024 est le 2e d’une série d’études annuelles mesurant l’environnement favorable aux opportunités économiques des femmes dans 190 économies.
Ce document classe le Togo à la 1ère place en Afrique sur 53 pays. Le pays de Faure Gnassingbé arrive à la 19ème place mondiale sur 190 pays. Il totalise un score global de 97,5 sur 100, dépassant largement la moyenne africaine de 74 sur 100.
La Banque Mondiale salue les performances remarquables du Togo. Ousmane Diagana félicite les réformes audacieuses et aux actions concrètes entreprises pour promouvoir le rôle essentiel des femmes.
« Le Togo s’affirme comme un pays réformateur dans le bon sens du terme, prenant à la fois des textes, des initiatives et des actions concrètes pour accorder à la femme toute la place qu’elle mérite dans la société et dans l’économie. Le rapport récent de la Banque mondiale sur les Femmes, l’Entreprise et le Droit le classe en première position en Afrique, grâce aux réformes audacieuses et aux actions concrètes entreprises pour promouvoir le rôle essentiel des femmes dans la société et l’économie », a-t-il déclaré.
L’étude a évalué les lois et règlements des pays dans huit domaines, notamment la mobilité, le lieu de travail, la rémunération, le mariage, la parentalité, l’entrepreneuriat, les actifs et la retraite. Les scores du Togo sont parfaits (100 sur 100) dans presque tous ces indicateurs.
51% de femmes
Pour parvenir à un score de 97,5, le pays a dû prendre une série de mesures et de réformes juridiques, ainsi que de la mise en œuvre efficace des politiques de soutien aux populations vulnérables en général et aux femmes en particulier.
« Notre pays a très tôt compris que la meilleure solution pour éliminer les diverses formes de vulnérabilités et de pauvreté est de disposer des outils impliquant fortement les femmes. D’ailleurs, nous n’avons pas de choix, car le dernier recensement au Togo révèle que plus de 51 % de la population sont des femmes. Vous convenez avec moi que c’est pourquoi le Président de la République a fait de l’inclusion une de ses priorités, comme le précise si bien l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, consacré au renforcement de l’inclusion sociale, économique et financière et à l’harmonie sociale », a indiqué Sandra Johnson.
La ministre secrétaire générale de la Présidence de la République a salué la volonté politique du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qui a fait de l’égalité des genres l’une de ses priorités. Une volonté qui est le premier facteur d’accélération de l’adoption des réformes juridiques.
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