Le Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV) a organisé un atelier de formation à l’endroit d’une cinquantaine de professionnels de médias. Les travaux, portés à l’initiative du ministère de la sécurité et de la protection civile, se sont déroulés du 30 au 31 octobre derniers à Aného (53 km de Lomé). L’activité a permis de renforcer les capacités des médias dans le traitement des informations relatives à l’extrémisme.
Cette formation, réservée aux professionnels des médias de la région maritime et à une dizaine d’autres acteurs, est soutenue par Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
C’est dans le cadre du projet « Renforcement de la résilience et de l’engagement des communautés pour prévenir et combattre l’extrémisme violent au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Togo ».
« A travers cette activité, nous voulons renforcer l’implication des professionnels des médias dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Togo. Il est question d’outiller les participants sur les techniques de traitement de l’information, de la mésinformation, de la désinformation et des messages alternatifs aux discours haineux », a déclaré Épiphanie Houmey, représentante de la représentante-résidente du PNUD au Togo.
Au sujet de l’extrémisme violent
Les modules développés ont porté sur les généralités sur les phénomènes de l’extrémisme violent, les manifestations de l’extrémisme violent et les mesures prises par le Togo.
De même que sur les techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information dans le contexte de l’extrémisme violent.
Les participants ont aussi bénéficié de la formation au fack-checking, à la lutte contre les discours de haine, à la désinformation et à la mésinformation.
Les bénéficiaires ont salué l’initiative mise en place dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent, un sujet qui reste délicat dans la sous-région, notamment dans la partie septentrionale du Togo.
« Cette formation m’a permis d’avoir des notions sur la stratégie de silence qu’adopte le gouvernement togolais face à la crise sécuritaire qui règne au Nord du pays. L’extrémisme violent est expliqué en long et en large, ce qui nous amène à une prudence face au traitement et à la communication liés à ce sujet », a exprimé Amen Anika, participant.
Cet atelier d’Aneho s’inscrit dans une série de formations antérieures destinées aux professionnels des médias dans les régions des Savanes, Kara, Centrale et Plateaux.
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