Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, poursuit son offensive sécuritaire face aux menaces terroristes qui secouent le Burkina Faso depuis près d’une décennie. Lors d’un discours officiel, il a annoncé la création de trois nouveaux Bataillons d’Intervention Rapide (BIR), implantés dans les garnisons d’Arbinda (Soum, Nord), d’Ougarou (Gourma, Est) et de Diapaga (Tapoa, Est).
Une réponse musclée aux défis sécuritaires
Ces nouvelles unités s’inscrivent dans une stratégie globale visant à renforcer la sécurité nationale et à contrer les exactions des groupes armés terroristes. Dotés d’une grande mobilité et d’une puissance de feu accrue, les BIR ont pour mission principale de protéger l’intégrité territoriale du Burkina Faso.
Lors de son discours de nouvel an, Ibrahim Traoré avait évoqué son ambition de déployer au moins cinq BIR supplémentaires en 2025, ciblant des zones stratégiques particulièrement vulnérables. Avec ces nouvelles unités, le nombre total de BIR opérationnels dépasse désormais la vingtaine, renforçant le maillage sécuritaire du pays.
Les BIR ne se contentent pas de riposter aux menaces terroristes. Leurs responsabilités incluent l’escorte des convois logistiques des Forces armées nationales et d’autres organismes ; la lutte contre le grand banditisme, en étroite collaboration avec les forces de sécurité intérieure ; la préservation des traditions militaires, contribuant à maintenir la cohésion au sein des forces armées.
Ces bataillons sont également conçus pour répondre rapidement et efficacement aux incidents dans les régions les plus touchées, offrant une présence militaire dissuasive et réactive.
Une armée en pleine transformation au Burkina Faso
Depuis son accession au pouvoir en septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a fait de la lutte contre l’insécurité une priorité nationale. En 2024, ce sont plus de 15 000 militaires qui ont été recrutés, renforçant significativement les effectifs des Forces armées nationales. Cette mobilisation massive témoigne de la détermination des autorités à restaurer la paix et à garantir la sécurité des populations.
Face à des groupes armés toujours actifs dans plusieurs régions du pays, le Burkina Faso reste confronté à des défis immenses. Cependant, l’initiative de multiplier les BIR, combinée à un effort soutenu de recrutement et d’équipement, marque une étape décisive dans la stratégie sécuritaire du régime Traoré.
En consolidant le maillage territorial et en augmentant la capacité d’intervention des forces armées, le président burkinabè espère non seulement contenir les menaces terroristes, mais aussi offrir un regain de confiance aux populations locales, premières victimes de l’insécurité.
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