L’Institut National d’Assurance maladie (INAM) et le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) vont aux contacts des acteurs intervenant dans la chaîne de l’assurance maladie. Lundi, ils ont démarré à Dapaong, une tournée nationale d’information, d’échanges et de sensibilisation des acteurs. Les échanges portent sur la nouvelle liste des médicaments remboursables par l’assurance maladie publique.
Selon les organisateurs, la démarche vise à amener les prescripteurs des principaux centres hospitaliers du Togo à mieux connaître la liste des médicaments remboursables, à se l’approprier et à privilégier la prescription des produits de santé qui sont remboursables.
« Un an après l’entrée en vigueur de cette liste, il était important pour l’INAM d’échanger avec les principaux acteurs de l’assurance maladie. Notamment les prescripteurs sur les succès et difficultés rencontrées afin d’apporter des améliorations nécessaire ; car la satisfaction des assurés dépend fortement de la bonne utilisation de la liste des médicaments par les prescripteurs », explique-t-on à l’INAM.
Dans le même temps, l’institut en charge de la mise en œuvre de l’assurance maladie promeut les bonnes pratiques en matière d’assurance maladie. Il s’agit surtout de pratiques qui vont aider à relever les grands défis de la couverture santé universelle instituée par la loi n°2021-022 du 12 octobre 2021.
Soucieux de la qualité des soins de santé au Togo, le syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) s’est engagé dans la campagne. L’organisation va également sensibiliser ses membres sur l’importance et les multiples avantages de cette liste.
La nouvelle liste des médicaments remboursables par l’assurance maladie publique fixée par arrêté interministériel N°068/2018/MSPS/MEF/MFPTRA du 30 mars est en service depuis le 1er décembre 2020. Elle vise à améliorer la qualité des soins et à privilégier la délivrance des médicaments efficaces à coût réduit.
Après l’étape de Dapaong, l’INAM et le SYNPHOT seront dans les villes de Kara, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Tsévié et Lomé pour apporter le même message aux prescripteurs.
