La place des fêtes de Lomé s’est parée de ses plus beaux atours dimanche 27 avril. Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé y a présidé le défilé militaire, paramilitaire et civil, dans une ambiance mêlant solennité et ferveur patriotique. Cette cérémonie marquait le clou de la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Togo.
Aux côtés du chef de l’État, la Première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, le président du Sénat, Barry Moussa Barqué. Il y avaient également les membres du gouvernement, du Parlement, des autorités religieuses et traditionnelles. Sans oublier les représentants du corps diplomatique et des organisations internationales.
Défilé militaire : Sauts en parachute et démonstrations
Le défilé militaire a été ouvert par une spectaculaire démonstration aérienne : dix parachutistes du Centre d’entraînement des troupes aéroportées (CETAP), sous la conduite du chef de bataillon Edoh Ekoue, ont sauté à 2 500 mètres d’altitude, captivant le public par leur maîtrise.
Peu après, Faure Gnassingbé a donné l’autorisation au colonel Kadanga N’Guwaki pour lancer les défilés. Les escadrons de la cavalerie de la gendarmerie nationale, sous la houlette du capitaine Assiom Etsè, ont ouvert la marche, suivis des unités de la gendarmerie nationale dirigée par le colonel Amana Kodjo, puis de la gendarmerie mobile et des forces spéciales.
Le passage discipliné de la marine nationale, menée par le capitaine de corvette Woname Koku Doh, puis celui de l’armée de l’air dirigée par le colonel Mamah Agnidoufey, ont illustré la diversité et la puissance des forces togolaises. L’armée de terre, avec son chef d’état-major, le colonel Kilimou Mansama-Esso, a également défilé, offrant un moment d’émotion renforcé par la progression solennelle du régiment parachutiste commando et du régiment commando de la garde présidentielle.
Paramilitaires et civils à l’honneur
Le volet paramilitaire n’a pas été en reste : la police nationale, dirigée par le Commissaire divisionnaire Akatao Babarime, a ouvert la marche, suivie de la brigade canine et des unités du commissariat des douanes, des Eaux et Forêts, ainsi que de l’administration pénitentiaire.
Quant au défilé civil, il a mis à l’honneur les diverses régions du pays, avec la participation des pelotons du Grand Lomé, des établissements d’enseignement supérieur comme l’Université de Lomé et l’École nationale d’administration (ENA). Les groupes folkloriques des Savanes, de Dankpen, des Plateaux et de Vo ont, par ailleurs, apporté une touche culturelle vibrante à l’événement, ponctuant la célébration par des danses traditionnelles aussi authentiques qu’enthousiasmantes.
Le Togo a ainsi affiché une image d’unité nationale, entre traditions séculaires et démonstrations modernes de force. À travers ce cérémonial minutieusement orchestré, le pouvoir togolais a souhaité réaffirmer sa vision d’un État stable.
À Lomé comme dans d’autres villes du pays, les festivités de l’Indépendance du Togo se sont poursuivies, dans une atmosphère de fierté et de communion patriotique.
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