Des promoteurs de la société « illégale » de marketing de réseau dénommée QNET ont le feu aux fesses. La Direction Centrale de la Police Judiciaire a mis la main sur 7 de ces individus le 20 juin dernier. Ils sont 3 togolais et 4 maliens appartenant à ce réseau criminel qui se livre à l’escroquerie et à la traite de personnes.
L’information est publiée mardi par la Police Nationale. Ces escrocs se font passer pour de grands hommes d’affaires, contactent de jeunes chômeurs au Burkina, au Mali et au Togo.
« Ils arrivent à les convaincre de regagner Lomé, la capitale togolaise, pour des emplois. Une fois à Lomé, la réalité est toute autre. Ces jeunes vivent dans de mauvaises conditions et ne doivent plus appeler leurs proches », a expliqué les autorités togolaises de la sécurité et de la protection civile.
Les escrocs exigent à chacune des victimes de verser entre 500.000 et 3.000.000 F CFA comme frais d’une formation. Les personnes prises au piège de ce réseau de malfrats sont dépouillées de leurs biens.
Pour sortir de cette mésaventure, toute victime doit, à son tour, attirer d’autres personnes dans le même piège. En cas de succès, il lui est versé, pour chaque nouvelle «prise», une partie des frais de souscription.
Le QG de QNET à Agoè-Assiyéyé
C’est suite à une descente au siège de l’un des bureaux QNET situé au quartier Agoè Assiyéyé à Lomé, que les 7 promoteurs de cette entreprise d’escroquerie sont interpellés.
Sur place, la Police a trouvé 73 victimes togolaises et 21 victimes de nationalités étrangères.
Des documents saisis révèlent que ces responsables de QNET ont perçu auprès de leurs victimes la somme de 20.000.000 F CFA.
L’un des malfrats possède à lui tout seul, cinq (05) immeubles et plusieurs lots de terrain à Lomé.
Interrogés, ces individus ont reconnu les faits et ont déclaré qu’ils opèrent dans plusieurs pays de la sous-région. Leur siège principal se trouve en Malaisie.
Ils seront présentés au Procureur de la République de Lomé pour répondre de leurs actes.
La Police Nationale saisit l’occasion pour demander aux jeunes de faire très attention et de ne pas croire au gain facile.
