Le prêtre togolais Christophe Komla Badjougou a été tué le lundi dernier à Mvolyé, un quartier de Yaoundé au Cameroun. L’homme de Dieu, qui devait partir pour l’Italie, a été abattu par 2 individus armés à moto alors qu’il entrait dans le provincialat de la communauté des CICM, proche du carrefour Club France.
Selon les témoins, les agresseurs ont tenté de lui arracher son sac avant de lui tirer dessus. Le prêtre togolais venait juste de descendre d’un taxi quelques instants avant l’attaque.
Grièvement blessé, il n’a pas survécu à ses blessures. Son corps a été transporté à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé. Une enquête a été ouverte par les forces de l’ordre pour identifier les responsables de ce meurtre.
Carrière stoppé pour le prêtre togolais
Christophe Komla Badjougou était prêtre Fidei Donum, travaillant pour le diocèse de Yagoua, dans l’extrême-Nord du Cameroun. Il avait auparavant exercé au grand séminaire de Douala et servi comme curé à la paroisse Saint-Pierre et Paul de Zouzoui.
Son décès est une perte pour l’Église catholique qui perd un serviteur dévoué, apprécié pour son engagement auprès des fidèles et son esprit missionnaire.
Cet assassinat du prêtre togolais s’ajoute à une longue liste de religieux tués au Cameroun depuis 1982. Environ une quinzaine de religieux ont perdu la vie dans des conditions suspectes, et les auteurs de ces crimes restent souvent non identifiés.
Cette série de meurtres inexpliqués suscite des inquiétudes sur la protection des ecclésiastiques et laisse planer des doutes sur la capacité des autorités à résoudre ces affaires.
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