Après le règne incontesté des boomers et des baby boomers pendant les années 2000, le monde des finances est enfin confronté à un shift. Aujourd’hui, ce sont les millennials et les zoomers qui sont au contrôle et ils comptent bien dicter les règles à leur façon. Les premiers, armés de prêts immobiliers et de taux fixes, ont transformé leurs maisons en coffre-forts à long terme. Les seconds, eux, balancent des mèmes comme d’autres balançaient des actions en bourse dans les années 80. Et dans ce grand casino qu’est l’économie mondiale, chacun semble avoir trouvé sa manière bien à lui de tirer la manette.
Quand les hypothèques deviennent des armes de reconstruction massive
Pour ceux qui ont grandi avec des rêves de Wall Street et un compte bancaire proche du vide intersidéral, le prêt immobilier avait autrefois des airs de piège à long terme. Et pourtant, voilà qu’une génération habituée à l’incertitude a trouvé dans la brique un abri bien plus solide que prévu. La crise de 2008 avait rasé la confiance du public, mais grâce à des taux planchers qui ont duré plus d’une décennie et à des jobs en full télétravail, le rêve de posséder un bout de terrain est devenu possible… voire payant.
Une stabilité bienvenue, parfois accompagnée de petites échappées numériques, comme ces casinos avec Apple Pay qui, entre deux investissements, permettaient d’expérimenter le risque autrement – et sans sortir de son canapé.
Puis est arrivé le COVID, et avec lui une drôle d’occasion de tout revoir. Certains ont quitté leur job corporate pour cultiver des tomates bio à distance, d’autres ont trouvé une maison en province avec un jardin pour le chien. L’idée d’une vie meilleure, plus lente mais pas moins rentable, a pris forme.
Plus question de faire la course : les millennials ont joué la carte du capital long terme, prêts à miser sur eux-mêmes avec un plan béton et un crédit fixe sur 25 ans. Comme quoi, survivre à trois crises économiques peut aussi transformer une génération en stratèges immobiliers.
Une génération d’héritiers accidentels : l’ascension immobilière chez les millenials
Entre 2019 et 2022, le secteur de l’immobilier s’est mis à grimper en valeur comme si chaque maison cachait un coffre rempli de lingots. Ceux qui avaient acheté au bon moment ont vu leur mise exploser, sans même bouger de chez eux. En raison des prêts qui avaient été négociés à des taux doux et un peu de soutien familial pour l’apport, cette génération a su tirer profit de circonstances exceptionnelles.
Le plus ironique dans l’histoire ? Ce ne sont pas les enfants des riches qui s’en sortent toujours le mieux, mais ceux qui ont su lire les signaux et agir au bon moment. Un peu comme sur Roulette77, où vous apprenez que le flair compte autant que la stratégie.
Toutefois, cette montée en flèche n’a pas été collective. Une partie seulement des millennials a pu s’asseoir à la table du grand Monopoly immobilier. Ceux qui louent toujours ou qui partagent encore la salle de bain familiale n’ont pas vu leur patrimoine s’étoffer. Et l’écart se creuse : propriétaires d’un côté, locataires éternels de l’autre. Selon les données récoltées, avoir un toit à soi, c’est entrer dans le cercle fermé de ceux qui peuvent construire quelque chose sur le long terme.
Qu’en est-il des zoomers ? La génération porteuses de mèmes
À l’origine, le mème est une image rigolote que se partageaient collègues et amis pendant la pause-déjeuner. Mais elle est devenue bien plus que ça aujourd’hui. Il s’agit désormais d’une forme d’économie parallèle, une arme de disruption massive. Là où les millennials misent sur la pierre, les zoomers préfèrent se concentrer sur des mèmes qui font bouger les marchés, créer de la valeur, voire générer des révolutions boursières.
Il s’agit d’une sorte de langage codé entre initiés, un feu d’artifice digital capable de transformer une simple blague en phénomène économique mondial. Parmi les exemples les plus marquants on distingue la manie de GameStop et la croissance exponentielle du marché des mèmecoins avec Dogecoin. Tout ça, c’est plus que des tendances, c’est une nouvelle manière de parler d’argent, de pouvoir… et de frustration collective.
En effet, derrière ces mèmes se cache souvent une critique acide d’un système financier bancal. Le capitalisme remixé par ceux qui n’y croient plus mais qui savent très bien en jouer. Un JPEG bien placé, un tweet qui claque, et c’est la finance mondiale qui est bloquée. Et pendant que les économistes cherchent encore une logique à tout ça, les zoomers continuent de coder le chaos. Voici un tableau qui présente les paris réalisés par les deux générations :
Génération | Outil économique phare | Risque dominant | Rendement potentiel |
Millennials | Hypothèques | Inflation, taux d’intérêt élevé | Stable à long terme |
Zoomers | Mèmes, cryptos | Volatilité, hype | Explosif ou nul |
Faire partie de la nouvelle fondation de l’économie des Milléniales et des Zoomers
Une génération a joué la sécurité, l’autre la subversion. Et pourtant, en observant bien, ces deux mondes ne sont pas si éloignés. Les millennials ont construit leur richesse avec prudence, en posant chaque brique comme un pion sur un échiquier économique.
Les zoomers, eux, déconstruisent avec énergie, remettent en question, testent, rient du système… mais le modifient au passage. Ensemble, ils façonnent un nouveau modèle économique, plus flexible, plus numérique, plus… humain, quelque part.
Voici quelques astuces pour tirer parti de cette révolution générationnelle :
- Apprendre les règles du jeu… pour mieux les détourner.
- Utiliser l’humour comme levier de communication (et parfois de richesse).
- Prendre position, que ce soit dans la pierre ou dans le pixel.
- Diversifier : une maison et un wallet crypto, c’est compatible.
- Ne jamais sous-estimer l’impact d’un bon timing, même s’il ressemble à une blague.
Ainsi, l’idée aujourd’hui, n’est plus de grimper l’échelle, mais de la démonter pour en faire une cabane – solide et sur-mesure.
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