L’Union des Chantres de l’Eternel du Togo (UCET) aspire en finir entièrement avec les difficultés qui freinent le décollage de la musique gospel au Togo. Elle a ouvert à cet effet mardi à Lomé, des journées de réflexion profonde sur l’état de cette musique.
Environ une centaine d’artistes, instrumentistes et structures de promotion participent à ces journées de réflexion qui ont lieu du 1er au 02 novembre à l’espace Blue Zone de Cacaveli.
La finalité de cette initiative est d’amener ces différents artistes de la chanson du gospel à professionnaliser leur art, à avoir un renommé aussi bien national qu’international.
« Ces deux journées de réflexion, c’est pour passer au peigne fin les difficultés qui entravent l’évolution de la musique gospel au Togo et pour arriver à des décisions susceptibles de la révolutionner », a expliqué Chaneben, de son vrai nom Agbo Samey, Présidente de l’UCET.
Plusieurs thématiques vont retenir l’attention des participants. Au rang de celles-ci, on note « le chantre face aux formalités et facilités de voyage », « la conquête du marché national et international », « Comment vivre pleinement de son art », « le parcours juridique des chantres », « le parcours de la musique gospel universel » et » l’approche de solution pour l’identité de la musique gospel ».
La session de réflexion a été ouverte par le directeur de la promotion des arts et de la culture. Selon lui, l’initiative de l’UCET est salutaire d’autant plus le Gospel au Togo est toujours à la traîne.
