Réputé pour son sens de la rigueur et son goût du service public, le Professeur Komla Dodzi Kokoroko a officiellement pris fonction à la tête du ministère de l’Environnement, des Ressources forestières, de la Protection côtière et du Changement climatique. Une cérémonie de passation de charges s’est déroulée le 10 octobre dernier à Lomé.
La cérémonie, présidée par le ministre secrétaire général du gouvernement, Bamouni Stanislas Baba, marque la fusion de deux portefeuilles clés — l’Environnement et les Ressources forestières d’une part, l’Économie maritime et la Protection côtière d’autre part — désormais regroupés sous une même entité stratégique.
Les ministres sortants, Katari Foli-Bazi et Gbalgueboa Kangbeni, ont remis officiellement les rênes de leurs anciens départements à Prof Dodzi Kokoroko, saluant au passage la vision et la confiance du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, qui a opéré ce remaniement dans un contexte où les questions environnementales et climatiques s’imposent au cœur de l’agenda gouvernemental.
Continuité et ambition écologique
Dans son intervention, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude au Président du Conseil pour cette marque de confiance, tout en rendant hommage au travail de ses prédécesseurs. Conscient de l’ampleur de la tâche, le Professeur Kokoroko a promis d’inscrire son action dans la continuité et la performance, avec une approche axée sur la redevabilité et l’efficacité administrative.
« Dans ce ministère, nous devons aller au-delà du service public. Nous devons assumer un devoir moral et républicain envers les générations présentes et futures. Ensemble, gardons le Togo bleu, vert et viable », a-t-il déclaré devant ses collaborateurs.
Sa feuille de route s’annonce dense : préservation des écosystèmes forestiers, lutte contre l’érosion côtière, gestion durable des ressources naturelles, et renforcement de la résilience climatique figurent parmi les priorités du nouveau ministère.
Une mission stratégique pour Dodzi Kokoroko
La création de ce ministère illustre la volonté du gouvernement togolais de rationaliser l’action publique autour des enjeux environnementaux, maritimes et climatiques, considérés comme des leviers majeurs du développement durable.
En présidant la cérémonie, le ministre secrétaire général du gouvernement a insisté sur la nécessité de la continuité institutionnelle. « Les nouveaux ont besoin des anciens, et les anciens ont besoin des nouveaux », a-t-il souligné, avant de saluer « le service rendu à la République » par les ministres sortants.
Stanislas Baba a également tenu à rassurer le personnel de l’ancien ministère de l’Économie maritime : leurs attributions sont désormais intégrées au ministère des Transports, rattaché à la Présidence du Conseil, preuve, selon lui, de l’attachement du chef de l’État à la valorisation du secteur maritime, pilier de l’économie nationale.
Enfin, il a relevé le caractère novateur et transparent de cette passation de service, marquée par la lecture publique des procès-verbaux, gage de la continuité de l’État et de la rigueur administrative.
Avec cette nomination, Prof Dodzi Kokoroko — déjà connu pour sa gestion à la tête du ministère des Enseignements primaire et secondaire — élargit son champ d’action à un domaine stratégique et transversal. Entre défis climatiques, pressions sur les ressources naturelles et impératifs de développement durable, sa mission s’annonce complexe mais déterminante.
À Lomé, l’heure est désormais à la consolidation d’une gouvernance écologique intégrée, reflet de la vision d’un Togo vert, durable et résilient.
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