Brigitte Adjamagbo-Johnson de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) a choisi de siéger à la nouvelle Assemblée nationale. Elle était mardi à la rentrée parlementaire. Seule femme de l’opposition dans un hémicycle largement dominé par les députés du parti Union pour la République (UNIR), la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) entend assumer sa mission.
Une mission confiée par le peuple
Brigitte Adjamagbo-Johnson, malgré son unique siège, est déterminée à assumer pleinement la mission que lui a confiée le peuple lors des élections législatives du 29 avril dernier. A la rentrée parlementaire le 21 mai, elle a réaffirmé sa détermination à représenter et défendre les intérêts de ses électeurs.
« C’est une lourde responsabilité. Nous mesurons l’importance des responsabilités que nous prenons et que les Togolais nous ont confiées. Nous nous sentons investie de ce pouvoir de représenter les Togolais qui nous ont fait confiance de défendre leurs intérêts et de nous faire leur porte-voix », a-t-elle déclaré.
Même présente à l’Assemblée nationale, Mme Adjamagbo-Johnson a souligné l’importance de continuer la lutte pour défendre les droits et libertés fondamentales. Notamment en ce qui concerne les prisonniers politiques.
« Nous devons faire en sorte que, nos frères qui sont en prison, à qui il est tout simplement reproché d’avoir exprimé des opinions qui ne plaisent pas à ceux qui dirigent le pays, notre Assemblée nationale œuvre à mettre fin à cette situation ; à mettre fin à tout ce qui est violation, atteinte à la liberté d’expression », a-t-elle ajouté.
Brigitte Adjamagbo-Johnson toujours déterminée
La décision de Mme Adjamagbo-Johnson de siéger à la nouvelle assemblée nationale contraste fortement avec celle de Jean-Pierre Fabre et d’autres membres de l’opposition qui ont décidé de ne pas siéger en guise de contestation des résultats des élections.
L’absence de certains partis de l’opposition à la rentrée parlementaire montre les divisions internes et les stratégies divergentes face à la domination d’UNIR.
Avec une majorité de 108 sièges sur 113, le parti UNIR domine la nouvelle Assemblée nationale. Les autres sièges sont répartis entre l’ADDI (2 sièges), l’ANC (1 siège), la DMP (1 siège), et les FDR (1 siège).
Le défi pour les députés de l’opposition, comme Mme Adjamagbo-Johnson, sera de faire entendre leur voix et de défendre efficacement les intérêts de leurs électeurs dans un contexte politique fortement polarisé.
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