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Alliance politique africaine : A Lomé, l’Afrique repense son positionnement

Anselme AVI
3 Min Read

La 3ᵉ édition de la Conférence ministérielle de l’Alliance politique africaine (APA) s’est ouverte lundi à Lomé. Robert Dussey, ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des togolais de l’extérieur a présidé l’événement. La rencontre réunit des représentants gouvernementaux et experts de tout le continent. Ce cadre permet aux participants d’élaborer des stratégies communes de repositionnement géopolitique et diplomatique afin de repenser la place du continent dans l’ordre mondial en mutation.

Les représentants gouvernementaux et experts de tout le continent travaillent autour du thème : « Place de l’Afrique dans un monde en mutation : enjeux d’un repositionnement stratégique et diplomatique ».

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Ce cadre s’inscrit dans la continuité d’une initiative visant à renforcer la voix de l’Afrique sur la scène internationale et à consolider son autonomie stratégique.

Rôle de l’Alliance politique africaine

L’Alliance politique africaine (APA) entend jouer un rôle catalyseur pour une Afrique maîtresse de son destin, capable d’anticiper, de s’adapter et de peser dans les équilibres internationaux.

« La conférence vise à favoriser une réflexion stratégique partagée sur la position de l’Afrique dans les nouveaux équilibres internationaux, et à renforcer le dialogue intra-africain en matière de diplomatie, de coopération régionale et d’autonomie décisionnelle. L’APA entend également promouvoir une gouvernance continentale fondée sur le respect des identités africaines, le multilatéralisme équitable et la défense des intérêts communs », a déclaré Robert Dussey.

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Selon le chef de la diplomatie togolaise, les mutations actuelles ne doivent pas échapper aux africains. Il a donc appelé les États concernés à une prise de conscience historique.  

L’Alliance politique africaine, depuis sa création, s’inscrit dans une dynamique de reconstruction narrative et stratégique du continent, après des siècles de domination extérieure. Elle se veut une plateforme d’action collective, à la croisée des ambitions souverainistes et du renforcement des capacités africaines dans tous les domaines.

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La conférence de Lomé représente ainsi une étape clé dans la mise en œuvre de cette vision. Elle entend offrir aux États africains l’opportunité de développer des positions coordonnées face aux grands enjeux mondiaux, notamment transition énergétique, réforme de la gouvernance mondiale, lutte contre le terrorisme, souveraineté économique, ou encore intégration continentale.

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