Les forces de défense et de sécurité du Togo ont essuyé dans la nuit de mardi à mercredi une attaque djihadistes dans la localité de Kpékpakandi (canton de Koundjoaré). Selon le gouvernement, on déplore côté togolais, 8 mort et 13 blessés.
L’attaque terroriste a fait 8 morts dans le rang des soldats togolais. On déplore également 13 blessés, 01 véhicule blindé type Mamba et une jeep brûlée. Les assaillants auraient réussi également à emporter une armée d’appui type 12.7.
« Le gouvernement condamne fermement cette attaque lâche et barbare et appelle la population de la localité concernée à une vigilance accrue et à ne pas céder à la panique. Par ailleurs, il rassure l’ensemble de la population de la détermination des forces de défense et de sécurité à protéger notre pays, à rechercher et mettre hors d’état de nuire ces groupes armés terroristes », a indiqué à la mi-journée Général, Damehame Yark, le ministre de la sécurité et de la protection civile.
L’attaque a été menée par une soixantaine de Djihadistes venant du Burkina-Faso. Ils étaient à dos de motos et ont avancé en direction des forces de défense et de sécurité togolaises qui tenaient le poste de sécurité Kpinkankandi dans la préfecture de Kpendjal.
Des échanges de tirs ont duré des heures. Des populations et riverains avaient confirmé la présence des djihadistes jusqu’à tôt mercredi matin.
Les pouvoirs publics invitent la population togolaise à collaborer étroitement avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la paix, la sécurité et l’intégrité du territoire.
2e attaque terroriste
Les autorités togolaises ont ensuite envoyé des renforts pour consolider les bases frontalières.
Cette nouvelle attaque est la 2e qu’enregistre le Togo. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 2021, un poste des forces de défense et de sécurité a été attaqué dans le Kpendjal, précisément dans la localité de Sanloaga.
A l’époque, les soldats togolais veillaient au grain. Ils ont réussi à repousser les assaillants venus de l’autre côté de la frontière avec le Burkina-Faso. Il n’y avait eu aucune perte en vie humaine du côté du Togo.
Le dispositif de sécurité avait été renforcé dans la région pour consolider les positions togolaises à la frontière avec le Burkina-Faso.