Depuis le jeudi dernier, la police togolaise mène une opération anti-gaymans dans les différents quartiers de Lomé ainsi que dans les quartiers périphériques. Entre jeudi et vendredi, plus d’une dizaine de ces cybercriminels béninois qui s’adonnent à des crimes rituels ont été appréhendés. Selon les informations, les premiers gaymans arrêtés ont été remis à la Police béninoise pour répondre de leurs actes.
Aussitôt arrêtés, aussitôt déportés. Les gaymans béninois n’ont pas leur place sur le territoire togolais. C’est visiblement le message que tente de donner le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Damehame Yark et ses services qui poursuivent le démantèlement des réseaux gaymans.
Traqués jours et nuits au Bénin depuis quelques semaines, ces criminels qui pensaient être en lieu sûr au Togo ont vite déchanté.
Inquiètes depuis que la présence de ces individus malintentionnés est signalée sur la Terre de nos Aïeux, les populations togolaises sont en alerte maximale et coopèrent efficacement avec les services de la Police nationale.
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Les autorités sécuritaires du Togo ont mis aux arrêts plusieurs groupes de gaymen dans les quartiers Bè, Adidogomé, Baguida ou encore à Attiégou. L’opération anti-gaymen vise à mettre hors d’état de nuire ces criminels qui égorgement froidement des enfants, des jeunes filles et même des adultes pour offrir leur sang en sacrifice à leurs fétiches pour une richesse rapide.
« Aucun répit ne sera accordé à ces criminels qui troublent la quiétude des populations. Depuis qu’ils ont été signalés au Togo, ces individus malintentionnés ont été traqués jusqu’au démantèlement du réseau », a prévenu vendredi dernier Yark Damehame, le ministre togolais de la sécurité.
C’est ainsi qu’une dizaine de jeunes béninois, âgés entre 20 et 30 ans, arrêtés entre jeudi et vendredi derniers par la police togolaise ont été remis à la police béninoise pour répondre de leur acte.
Après l’extradition de cette première vague de jeunes arrêtés, d’autres jeunes béninois ont été appréhendés entre samedi et lundi. Ils subiront le même sort.
Pour l’heure, les populations sont invitées à redoubler de vigilance et à dénoncer les individus suspects aux forces de l’ordre et de sécurité.