Pax Africana salue l’initiative d’autofinancement de l’Union Africaine (UA). La fondation de l’ancien Secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), Edem Kodjo se réjouit de ce que les Africains de tous bords reconnaissent que le financement par l’UA à plus de 70% par ses partenaires étrangers est anormal et compromet toute perspective de souveraineté.
Débattue en long et en large lors du 29ème Sommet de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UA qui s’est tenu les 3 et 4 juillet derniers à Addis-Abeba en Ethiopie, la question d’autofinancement de l’UA reste sans issue fixe.
Mais pour la fondation Pax Africana, c’est déjà un grand pas que la question soit évoqué au cours de cette année 2017 qui marquée à tout jamais l’histoire de l’organisation panafricaine.
« Aborder la tête froide et collégialement la question du financement de notre Organisation panafricaine 54 ans après sa naissance grandit notre continent… Même si la résolution généralisant à l’ensemble du continent le prélèvement de la taxe de 0,2% sur les produits importés en Afrique (dans l’optique d’un autofinancement de l’institution) est encore en butte à des réticences de certains Etats, une dynamique salvatrice est en marche », félicite-t-elle.
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Pour la fondation d’Edem Kodjo, les nouvelles résolutions doivent être acceptées par tous afin qu’elles puissent être appliquées.
« Le continent africain est appelé à se rajeunir durant les prochaines décennies, regorgeant de matières premières pouvant accélérer son développement, et l’Afrique, à travers, les résolutions du 29ème Sommet de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UA, s’engage résolument dans la recherche de l’étincelle du leadership devant booster son émergence », lit-on dans la note de Pax Africana.