La Délégation Spéciale de la préfecture du Golfe répond promptement à une plainte du Comité de Gestion des Ressources Scolaires-Association des Parents d’Elèves (COGERES-APE) du lycée d’Adidogomé 2. Suite à un courrier qui lui a été adressé le 03 janvier, le président de la Délégation, Kossi Aboka s’est rendu jeudi dans le quartier d’Adidogomé pour une opération d’enlèvement des conteneurs. Les autorités soutiennent que ces commerces de fortunes sont des lieux de vente et de consommation de drogues pour des jeunes.
En effet, le 03 janvier dernier, le président du COGERES-APE du lycée d’Adidogomé s’est plaint dans une note que les hangars et baraques installés le long du domaine dudit établissement servent de lieux de vente de liqueurs et boissons avec production de bruits qui perturbent les élèves dans les classes et empêchent ainsi, non seulement le bon déroulement des cours mais aussi l’assiduité au niveau des élèves.
Pire encore, la note du COGERES-APE envoyée au ministère de l’administration territoriale et qui a été transférée à la préfecture du Golfe, souligne que ces baraques servent souvent des lieux où les dealeurs font de bons chiffres d’affaires.
« D’autre part ces hangars et baraques deviennent aussi des lieux où se déroulent la vente et l’utilisation de la drogue » a écrit Komivi Gboglatse.
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Le responsable du COGERES-APE n’a pas manqué de solliciter les services de la Délégation Spéciale de la préfecture du Golfe pour dégager les lieux.
« Ainsi pour offrir à nos élèves de bonnes conditions d’apprentissage, nous vous demandons de bien vouloir faire dégager ces hangars et baraques et aussi empêcher le dépôt d’ordures sur le domaine ».
En réaction à cette lettre, Kossi Agbenyaga Aboka et son équipe sont allés enlever les conteneurs illégalement installés aux alentours du lycée technique d’Adidogomé, du lycée moderne d’Adidogomé et de l’Ecole primaire publique de Wonyomé.
Egalement, les occupants illégaux de la voie Adidogomé-Wonyomé ont été aussi dégagés après de moult séances de sensibilisation à leur endroit.
« C’est l’occasion de rappeler à nos concitoyens que ceux qui veulent vendre sont tenus d’aller dans les marchés construits dans les quartiers et laisser les établissements scolaires pour l’éducation de nos enfants », a rappelé M. Aboka.