Une bagarre entre deux jeunes gens de nationalité togolaise et nigérienne fait un mort à Lomé. L’annonce a été faite jeudi par la police nationale du Togo. La victime, âgée de 20 ans, de nationalité togolaise, est portefaix au Grand marché de Lomé. Elle a été accusée par son agresseur, le nommé Rachid, 22 ans, nigérien, revendeur de fripes au grand marché, d’avoir volé son téléphone portable.
Le drame s’est produit dans la nuit du 28 au 29 mars 2022. Selon les informations officielles, le Commissariat de police du 5ème Arrondissement de Lomé situé à Akodésséwa au lieu-dit Capitole, a été saisi par la Direction de l’Hôpital Secondaire de Bè de ce qu’un jeune homme âgé de 20 ans environs, admis dans leur structure pour des soins urgents consécutifs à une agression au couteau, venait de succomber des suites de ses blessures.
« Ledit commissariat a immédiatement ouvert une enquête dont les premiers éléments ont révélé que la victime, âgée de 20 ans, de nationalité togolaise, portefaix au Grand marché de Lomé, a été accusée par son agresseur, le nommé Rachid, 22 ans, nigérien, revendeur de friperies au grand marché, d’avoir volé son téléphone portable. Ce qu’il n’a pas reconnu », indique-t-on.
Le nigérien armé de poignard
Il s’en est suivi une bagarre au cours de laquelle le nommé Rachid a sorti un couteau et poignardé à deux reprises sa victime respectivement à la cuisse gauche et à l’épaule droite, occasionnant des blessures profondes et une importante hémorragie, avant de prendre la fuite.
On apprend que grâce à la promptitude et aux diligences des éléments de la Brigade du littoral de la Police Nationale, ce dernier a été interpellé et mis à la disposition du Commissariat du 5è arrondissement.
Par ailleurs, le corps a été déposé à la morgue et l’agresseur gardé à vue pour les nécessités de l’enquête sur instruction du procureur de la République à Lomé.
« C’est encore une fois le lieu de relever la bonne collaboration de la population grâce à laquelle le forcené a été interpellé afin de répondre de ses actes devant la justice », a appelé la police nationale togolaise.