A la suite de Brigitte Adjamagbo-Johnson, les leaders de la Coalition des 14 partis de l’opposition s’expliquent depuis cet après-midi devant la presse quant aux concessions qu’ils ont faites lors du dernier round du dialogue inter-togolais. La coalition est partante pour une réforme constitutionnelle portant sur 5 articles prenant en compte les préoccupations du « peuple ». En plus de cela, elle dit avoir proposé un gouvernement de transition pour organiser l’élection présidentielle de 2020 sans la participation de Faure Gnassingbé.
La Coalition des 14 partis de l’opposition a abandonné l’exigence d’un retour intégral à la version originelle de la Constitution de 1992 mais en s’en tenant 5 articles essentiels qui prennent en compte « l’aspiration du peuple ». C’est ce que les leaders de ce regroupement ont déclaré devant la presse lundi.
L’opposition a expliqué qu’elle tient à ce que le bout de phrase : « en aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats » figure dans la constitution. Son implication sera de ne plus accepter une nouvelle candidature de Faure Gnassingbé à une élection présidentielle au Togo.
« Si Faure Gnassingbé veut deux mandats de plus, il se trompe. On n’acceptera jamais. On ne peut pas permettre à Faure Gnassingbé de se représenter encore pour 2020. Ce n’est pas possible », a déclaré Jean-Pierre Fabre, le Chef de file de l’opposition.
De son côté, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, la Coordinatrice de la Coalition a estimé que la balle est désormais dans le camp du régime qui doit faire œuvrer pour une issue heureuse du dialogue.
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La Secrétaire générale de la CDPA accuse le pouvoir de refuser toute concession et de rester cloîtrer dans sa logique de la remise du compteur à zéro.
Par ailleurs, la coalition de l’opposition a indiqué avoir proposé la mise en place d’un gouvernement de transition pour organiser les élections présidentielles de 2020 sans la participation de Faure Gnassingbé.
Vendredi dernier, le facilitateur de la crise togolaise, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo avait invité le pouvoir togolais et son opposition à ne pas fermer la porte aux propositions faites par l’une et l’autre mais plutôt de prendre en considération l’intérêt supérieure de la nation afin d’arriver à un consensus entre les deux positions divergentes en vue de la résolution de la crise.
Nous y reviendrons plus en détails