Un an après le décès tragique de six personnes (5 togolais et un indien) dans l’explosion d’une citerne à fuel dans l’usine de fabrication de ciment, WACEM à Tabligbo, les employés de cette usine ne sont toujours pas sortis de l’auberge. La situation reste tendue même après un accord trouvé il y a six mois entre les délégués des employés, les employeurs et le gouvernement. La raison : le non-respect de l’accord par les indiens.
En effet, signé en janvier dernier entre les employés de Wacem et les employeurs de cette usine, l’accord trouvé suite à la médiation du gouvernement n’est toujours pas mis en œuvre. L’employeur refuse de respecter les clauses retenues et plus de 600 employés Togolais sont encore à la maison.
Désespéré, ces employés charge le gouvernement togolais pour son mutisme face aux tyrans indiens qui se croient en territoire conquis.
Les employés de Wacem, Fortia et Paper Bags annoncent des actions d’envergure dans les prochains pour se faire entendre et amener l’employeur à s’exécuter, surtout à satisfaire aux revendications légitimes.
De tout temps, la situation de travail au niveau de Wacem a été dénoncée par les employés et les organisations de la société civile. Un mémorandum a été d’ailleurs publié sur la situation lundi.
Jeudi prochain, une cérémonie sera organisée pour rendre hommage aux employés décédés dans le drame du 30 juin 2015. Il est donc prévu une messe à la paroisse Saint Esprit de Tabligbo pour le repos des âmes des illustres disparus. La messe sera suivie, à midi, par une marche silencieuse qui quittera le rond-point de la ville pour chuter à la place de l’indépendance.
De l’autre côté, les familles des victimes décédées dans le drame attendent également leurs dédommagements, et ceci 12 mois après le drame.