Le Togo présente depuis mardi son 5è rapport périodique sur la mise en œuvre du pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le rapport présenté devant le comité des nations unies sur les droits de l’homme couvre la période 2011-2018. Le ministre des droits de l’homme, chef de la délégation du Togo, Christian Trimua a énuméré les points sur lesquels le pays a fait des progrès.
« Le Togo a présenté son 4è rapport périodique sur la mise en œuvre du pacte international relatif aux droits civils et politiques les 14 et 15 mars 2011. Suite à l’examen dudit rapport, le comité a proposé à notre pays de soumettre son 5è rapport périodique selon la procédure simplifiée. Conformément à cette procédure et en application de l’article 40 de la convention, le Togo présente aujourd’hui son 5è rapport », a fait savoir le Chef de la délégation, Dr Christian Trimua.
Selon le ministre Trimua, depuis le dernier passage du Togo devant le Comité, des progrès indéniables ont été enregistrés.
Notamment au niveau de la non-discrimination et droits des personnes appartenant à des minorités ethniques, religieuses, linguistiques ou sexuelles.
Aussi, sur la non-discrimination et violence à l’égard des femmes et sur les questions relative au respect des délais légaux de garde à vue.
Au-delà des progrès, Dr Trimua reconnait les défis…
On note également, selon Dr Trimua, des progrès au niveau des conditions de détention et le traitement des prévenus et des détenus. Sans oublier la légalité de la détention et la sécurité de la personne, le droit à un procès équitable, l’indépendance et l’impartialité de la justice.
La liberté de religion et d’association, la liberté d’expression, d’accès à l’information et à la documentation publique et droit de réunion pacifique ont aussi été évoqués comme évolutions.
Toutefois, Christian Trimua a indiqué que le gouvernement est conscient des défis importants qui restent à relever. En particulier celui de la poursuite de la mise en œuvre des recommandations des mécanismes des droits de l’homme, de l’enracinement d’une culture individuelle et collective des droits de l’homme, aussi bien dans la pratique citoyenne que dans celle des organisations de défense des droits de l’homme dont le professionnalisme doit être également renforcé.
Rappelons que le document que présente la délégation a été élaboré de manière inclusive et participative par la commission interministérielle de rédaction des rapports et de suivi des recommandations sur les droits de l’homme.
La commission nationale des droits de l’homme, les autres institutions de la république et des organisations de défense des droits de l’homme ont pris part aux diverses consultations.